Hulk Hogan, Macho Man et Ric Flair dans Baywatch! (1996)

http://www.youtube.com/watch?v=fCVneEZfPwA&t=14m19s

Le quinzième épisode de la sixième série Baywatch, qui est intitulé Bash at the Beach et qui a été diffusé le 19 février 1996, mettait en vedette outre David Hasselhoff et Pamela Anderson , les superstars de la lutte Hulk Hogan, Macho Man… et Ric Flair.

Voici le synopsis de cette émission fort en muscles et en maillots de bain :

Après que C.J. (Pamela Anderson) ait sauvé nul autre que Hulk Hogan, il lui dit, ainsi qu’aux autres sauveteurs, qu’il est en ville avec son ami Macho Man Randy Savage dans le but d’empêcher la fermeture du « Venice Boys Youth Center » qui est menacé par son ennemi Ric Flair et sa gang (Kevin Sullivan et Big Van Vader). Suite à une petite altercation, Flair défie Hogan et Savage à un match de lutte, dont le gagnant prendra le contrôle du centre jeunesse.

Pendant ce temps Stephanie et, le vieil ami de Mitch, Tom Morella sortent ensemble; ce dernier lui a diagnostiqué un mélanome à la peau ce qui la rend fort nerveuse pour sa santé et la santé des autres.

‘xim Sauriol

Macho Man Randy Savage rend l’âme: Dieu, le Diable et les autres ne feront pas le poids

Un saut de l’ange vers le haut: des chérubins éblouis vont recevoir le Vertical supplex  de leur vie éternelle. Dieu a créé le monde pour que son fils, un des plus importants de la création, règne en maître: Macho man Randy Savage, un homme parmi les mauviettes, passe au ring céleste rejoindre son manager, l’Unique.

(Par ailleurs, depuis que j’ai écris ce papier voilà quelques jours, cette illustration qui a lu dans mes désirs est apparue par magie sur les Internets!)

Je n’ai jamais été le plus grand fanatique de lutte du monde mais comme tout les jeunes geeks du monde,  je m’en suis déjà mis jusque là, comme le disait Dalida. La lutte durant les années 80, c’est là que la démesure orgiaque de ce sport théâtral m’a saisi par le cœur.

Randy Savage me foutait les jetons.   Je le détestais et je le trouvais ridicule et magnifique à la fois. Pour moi, c’était comme un Liberace qui ne joue pas de piano, avec des testicules de boeufs…qui casse des yeules. Quel spectacle donnait ce salopard, en dehors du ring comme dedans (quoiqu’il était toujours plus dangereux dehors) C’est grâce au showmanship de Randall Mario Poffo que j’ai un jour compris à quoi servait la lutte: ce n’est rien de moins que du théâtre athlétique où les hommes deviennent, l’espace d’un combat, des héros de mythologie…pour raviver les passions ancestrales du peuple. Ils sont les acteurs de la plus vieille pièce de théâtre du monde. C’est une lourde et vénérable tâche que Macho Man a remplie avec un brio hors du commun, pour notre plus grand plaisir à tous.

Aujourd’hui Macho man passe à la légende et là où il va, il aura déjà plusieurs milliers de fans qui attendent patiemment deux mots de sa bouche:

OOOHH YEAH!