Festival Fantasia 2010 – Scott Pilgrim

Dernière capsule sur le festival Fantasia édition 2010. Pour clôturer le festival en beauté, je vous parle de Scott Pilgrim Versus The World, un film typiquement geek.

Je vous invite à consulter notre émission radio du 31 mai 2010 qui est justement consacrée à l’oeuvre de Bryan Lee O’Malley: https://www.mysterieuxetonnants.com/?p…

– Benoit Mercier

The Avengers s’anime

Il reste encore deux trop longues années avant la sortie au cinoche de The Avengers. De plus, au Comic-Con de San Diego, l’équipe de production a joué aux agaces en présentant le casting, mais aucune image (après tout, le tournage n’est pas encore entamé). L’attente n’est quand même pas si pire, quand on pense que le bogue de l’an 2000 n’était qu’avant-hier et que cet automne, Disney XD diffusera une nouvelle série de dessins animées intitulée The Avengers: Earth’s Mightiest Heroes.

En voici la bande-annonce:

– ‘xim Sauriol

La quatrième saison de Torchwood sera encore plus sombre

Vous croyez que Children Of Earth, la troisième saison de Torchwood, était sombre? Si on en croit son producteur, Russell T. Davies, on n’a encore rien vu.
La quatrième saison de la populaire télésérie britannique promet d’être encore plus lugubre!

Lors d’un entretien avec SFX à propos du ton de Children Of Earth, Davies avait ceci à déclarer :

«En fait, cette histoire est également très sombre. Je pense que Torchwood a trouvé chaussure à son pied. Les gens ont trouvé quelque chose de très convaincant et très froid à ce sujet.

J’aime la façon dont les gens sont montés sur leurs grands chevaux en disant : « Oh, il a tué son petit-fils! Allo! Il a sauvé tous les enfants dans le monde! Franchement, si vous aviez échoué à faire cela, vous seriez le monstre.»

C’est ce genre de traitement extraordinaire que seuls les héros de science-fiction vous permettent de réaliser. Si jamais un mot est dit de déplacé sur The Doctor ou le capitaine Jack, ou même sur Sarah Jane, les gens lancent leurs mains en horreur, alors que dans les autres drames les personnages sont capables de tout, à tout moment. C’est la seule façon d’écrire, et c’est la même chose pour ces gens. Je pense que c’était fascinant et stimulant ce qu’il a fait (Jack), mais difficile, c’était si dur. Je pense qu’avec Children Of Earth nous avons trouvé un nouveau cœur pour Torchwood.»

– Benoit Mercier

Bande-annonce de Sucker Punch

La bande-annonce de Sucker Punch, le nouveau de Zack Snyder (Watchmen, 300), est maintenant en ligne.

Sucker Punch raconte l’histoire de Baby Doll, une jeune fille incarcérée dans un hôpital psychiatrique où elle doit subir une lobotomie.

Afin d’échapper à la réalité qui l’entoure, Baby Doll se plonge dans le monde de son imagination tout en tentant de s’échapper de ce lieu où elle est prisonnière.

Il semblerait que Snyder aie tout donné sur celui-ci. Assez hallucinant.

– Benoit Mercier

Sortie DVD pour Wolverine and the X-Men

Une autre nouvelle annoncée lors du Comic Con de San Diego. La série complète de « Wolverine ans the X-Men » sera en vente sous peu.

À compter du 12 octobre 2010, vous pourrez mettre la main sur un coffret DVD (29.98 $) ou Blu-ray (44.99 $), contenant la totalité de la série, soit 26 épisodes.

Les coffrets incluront des pistes de commentaires audio et 2 vidéos inédits.

– Benoit Mercier

L’Infinity Gauntlet dans le film Thor?

Au cours de la fin de semaine, un accessoire des plus inusité a été aperçu au Comic Con de San Diego, l’Infinity Gauntlet.

Une fois les pierres précieuses du temps, de l’espace, de l’esprit, de l’âme, de la réalité et de la puissance fixées à l’Infinity Gauntlet, ce gant permet à celui qui le porte le pouvoir de reformer l’espace-temps et la totalité de l’univers selon ses désirs.

Ce qui est le plus particulier, c’est que l’Infinity Gautlet est censée se retrouver dans le prochain film de Thor, ce qui explique sa présence à la convention.

Aucun autre détail n’est disponible pour l’instant.

– Benoit Mercier

Distribution complète de The Avengers réunie pour la première fois

Le Comic Con de San Diego a littéralement explosé sous les applaudissements des fans aujourd’hui. Suite au panel sur le film Thor, les lumières de la salle se sont éteintes. Un logo est apparu sur un écran (probablement celui des Avengers), la voix de Samuel L Jackson (Nick Fury) est venue s’ajouter par la suite à la vidéo : « Viendra un jour où les plus puissants héros de la terre seront appelés. Ce jour-là, vous rencontrerez The Avengers ».

C’est à ce moment que Samuel L. Jackson fait apparition sur scène et se rend au podium. L’acteur invite à le rejoindre Clark Gregg (l’agent Coulson), Scarlet Johanson (Black Widow), Chris Hemsworth (Thor) et Chris Evans (Captain America).

Samuel L. Jackson enchaine en invitant Robert Downey Jr. (Tony Stark) à le rejoindre. La salle explose littéralement sous les applaudissements et les cris. Robert Downey Jr. prend le micro, «Que personne ne poignarde personne nulle part avant que je finisse de parler », faisant ainsi référence à un évènement qui s’est déroulé plus tôt dans la journée.

Downey Jr. invite à son tour Jeremy Renner (Hawkeye) et Mark Ruffalo (Bruce Banner) sur scène.

Pour compléter le tout, le réalisateur Josh Whedon est venu se joindre à la fête.

Ça devait être quelque chose…

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Into Eternity

Into Eternity est plus qu’un nouveau documentaire, le bébé d’un cinéaste bien heureux d’avoir déniché un sujet que peu couvert par le genre. Il s’agit d’une œuvre hautement importante et réflexive qui viendra certainement hanter vos songes suite à son visionnement.

À l’aide d’images dotées d’une beauté inouïe, mais aussi d’une grande froideur, le réalisateur Michael Madsen nous plonge au cœur de l’un des projets les plus ambitieux et des plus inusités que l’homme ait pu s’imposer.

Le tout découle d’une simple question. Que faire avec les déchets nucléaires? La question est d’autant plus pressante, que les stocks de ces résidus radioactifs s’empilent de plus en plus. Une solution définitive est à envisager. Il est d’une importance capitale d’entreposer ces déchets en lieu sûr, dans un environnement stable à l’abri des intempéries, mais aussi de la variable la plus instable de cette planète, l’homme.

Entre en scène Onkalo, un complexe souterrain gigantesque dont la construction ne sera pas complétée avant 2100 et qui propose une solution viable, enfin, en surface. Entreposer en son sein et de façon permanente ces matières mortelles. Facile non? Tout au contraire, car le projet amène son raz-de-marée de question et d’enjeux. Comment assurer la sécurité des lieux au fil des siècles?  Comment empêcher les futures générations à franchir le seuil de ce sanctuaire maudit? Le film est autant une œuvre écologique, anthropologique et philosophique. Une pièce historique qui pose un regard critique, mais toujours neutre sur un défit de taille qui dépasse le savoir de l’homme.

Grâce à des entrevues faites avec des experts et les principaux acteurs liés à Onkalo, Madsen tente premièrement d’établir les enjeux de ce projet. Petit à petit il nous ouvre les yeux sur une réalité qui échappe à la plupart d’entre nous. Le ton reste instructif sans toutefois devenir paternaliste ou réprobateur. Tout est révélé aux spectateurs avec la délicatesse et l’ingéniosité d’un chirurgien. Un niveau de compréhension amène son lot de nouveaux enjeux et de questionnements que le réalisateur s’empresse aussitôt d’illustré et de démystifier. On en sort une personne plus informée et sensible à notre empreinte écologique sur cette planète.

Le film reste également un très beau document, dont certains plans ne sont pas sans rappeler les scènes appartenant au film 2001 L’odyssée de l’espace. La froideur de la roche, la noirceur, l’eau, les éléments sont autant des acteurs importants dans le développement du récit que les intervenants d’Onkalu. L’image reste contemplative, lente et sereine, mais aussi inquiétante et parfois semble sortie tout droit d’une autre planète. La poésie des images est palpable, celle-ci sert au travers des innervations des experts de moments propices à la réflexion.

Un film efficace, intelligent qui ne prend pas son auditoire pour des imbéciles. Into Eternity est un film d’une puissance qui vous surprendra.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Doghouse

Doghouse n’est pas sans rappeler les autres comédies britanniques qui dans les dernières années ont flirté avec le surnaturel et la comédie. Les parallèles avec Lesbian Vampire Killer et Shawn of The Dead nous viennent rapidement à l’esprit, et sont plutôt faciles à faire pour les cinéphiles de mauvaise foi. Mais là s’arrêtent les similarités, car s’il est vrai que ces œuvres s’entrecoupent et que certains procédés comiques sont récurrent, Doghouse reste un film à part entière qui mérite votre attention.

Six amis se retrouvent pour une sortie « entre gars », boisson, rigolades et vieilles anecdotes salées seront les bienvenues pour ce week-end qui s’annonce d’être explosif. Laissons les femmes et problèmes de la vie bien rangée derrières, les prochains jours sont consacrés aux bons temps entre copains.

Afin de s’assurer d’avoir un espace tranquille où nos hommes pourront boire en paix et sans distraction, nos amis s’isolent dans un petit village de la campagne anglaise. Le plan parfait, la fin de semaine parfaite. Le seul hic, le village est peuplé de femmes zombifiées et violentes qui, après avoir décimé la population mâle du village, sont assoiffées de chair fraîche. Nos amis devront alors avoir des recours d’ingéniosité et de complicité afin de sortir vivant de cette situation.

Si le film reste plutôt léger, on en apprend assez sur les personnages pour bien pouvoir les cerner et comprendre qui ils sont et ce qui les motive. Aucun des personnages ne reste unidimensionnel. On évite parfaitement certains clichés que peuvent emprunter les comédies où plusieurs personnages partagent l’écran en même temps. Chacun d’eux reste complet et attachant et si par malheur l’un d’entre eux vient à mordre la poussière, victime d’une des femmes meurtrières, le moment est touchant et poignant.On devient vitre attachée à cette bande de gars maladroits, parfois vulgaires, mais toujours sincères et authentiques. Cet aspect rajoute beaucoup au film. Comme aucun personnage n’est à l’abri ou éternel, on craint pour eux et on espère que son « préféré » survivra.

Rien n’est plus drôle que de les entendre s’obstiner sur la prochaine étape à emprunter. Comment survivre? Comment utiliser le contenu des boutiques désertées du village à son avantage? C’est en travaillant ensemble qu’ils trouveront des solutions. Des solutions qui ne sont pas dépourvues d’humour et de beaucoup d’ironie.

Fusil à l’eau rempli d’essence qu’on allume, voiture téléguidée qui sert d’appât, tout est permis pour parvenir à sauver sa peau.

Malgré ses retournements de situation à ne plus finir où le groupe ne cesse de se séparer pour se retrouver à nouveau réuni, le tout reste cohérent et bien équilibré. Si parfois, on a l’impression que le récit se cherche, le scénario sait comment nous ramener dans son univers ludique et débridé.

Le film se permet au passage plusieurs commentaires sur la situation de l’homme dans un monde où de plus en plus les femmes prennent leur place. Dialogues poignants, mais jamais prévisibles, viennent sceller le tout pour une comédie à voir qui n’a rien à envier aux autres obus établis du genre.

– Benoit Mercier

Neil Gaiman prépare l’adaptation cinématographique de Anansi Boys

Le romancier Neil Gaiman a annoncé par l’entremise de son site Internet qu’il travaille présentement sur le scénario de l’adaptation cinématographique d’Anansi Boys.

La nouvelle n’est pas surprise. En avril dernier, Gaiman révélait sur son compte Twitter que le scénario de Anansi Boys allait bon train. Toujours selon l’auteur, son travail sur le scénario tirait à sa fin.

Nous avions rencontré Neil Gaiman en août dernier alors qu’il était en ville pour la convention internationale de science-fiction Anticipation.

– Benoit Mercier