Cette semaine, on vous parle en début d’émission de « La cité oblique » d’Ariane Gélinas et Christian Quesnel et de la table ronde « Mythe Lovecraftien » qui aura lieu dans la prochaine édition du FBDM. Simon revient sa lecture de « X-Men: Phalanx Covenant » et de son écoute des films « Live Wire » et « Ricochet ». Gautier a très hâte d’écouter l’adaptation de « Silo » disponible sur Apple TV+ et de jouer à « The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom » et évidement… Diablo lV. Laurent nous propose quelques activités auxquelles assister durant le FBDM, nous apprend la mise en marché prochaine de céréales inspirées par Snoop Dogg et nous donne son appréciation de la BD « Thorgal: Adieu Aaricia ». Benoit de son côté, discute des plus récentes nouvelles concernant une campagne Kickstarter créée à l’aide d’une I.A., des couvertures alternatives de Frank Miller et du prochain projet de Mike Flanagan.
En dernière partie d’émission, on discute de « Sacrament » de Peter Milligan et Marcelo Frusin disponible chez « AWA Studios ».
N’oubliez pas l’enregistrement de notre 800e devant public dans le cadre de la prochaine édition du FBDM qui aura lieu le vendredi 26 mai dès 21 h — O Patro Vys — 356 Mont-Royal Est. Billets en vente maintenant:bit.ly/41dwQ35
Cette semaine, Simon nous suggère une sélection de livres qui traite du cinéma de genre et de série B, Laurent nous parle de la série d’animation « The X-Files: Albuquerque » et de quelques suggestions de BD et Jeik est en mode Lovecraft, Lovecraft et Lovecraft. En dernière partie d’émission, on revisite le film de 1986, « Howard the Duck ». Est-ce que le long métrage Willard Huyck est aussi mauvais que le veut la croyance populaire? Il faut écouter le film pour le découvrir.
Depuis 14 ans, les Mystérieux étonnants c’est votre balado (podcast) québécois dédié à la culture populaire.
Cette semaine, les Mystérieux étonnants sont de retour ! Ce n’est pas une pandémie qui va nous empêcher de faire notre podcast !! Des 4 coins de Montréal… (et Laval), l’équipe se réunit pour la toute première fois depuis le début de la crise du coronavirus qui secoue actuellement le monde pour vous partager les plus récentes nouvelles en ce qui a trait la pop culture. En dernière partie d’émission, « Color Out of Space » de Richard Stanley, une adaptation du récit d’un H.P. Lovecraft du même nom mettant en vedette Nicolas Cage.
Cette semaine, Disney + arrive au Canada, Master of the Universe fait un retour chez Netflix et un classique « Thriller érotique » est maintenant disponible en Blu-ray. Oh ! Qui est ce visage familier qui émerge de l’abysse juste à temps pour parler de « Les montagnes hallucinées » de Gou Tanabe ?
Cette semaine, Alan Moore et Jacen Burrows nous réinterprètent l’univers du romancier d’horreur H. P. Lovecraft avec Providence publié chez Avatar Press. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la culture populaire; BD, cinéma, jeux vidéos, télévision, etc.
La maison d’édition SelfMadeHero vient de publier un livre d’anthologie sur l’oeuvre de H.P. Lovecraft tout simplement intituléThe Lovecraft Anthology. Vol. 1: A Graphic Collection of H.P. Lovecraft’s Short Stories. Cette compilation est constituée de l’univers lovecraftien repris par des auteurs et des artistes graphiques. Vous pouvez avoir plus d’informations sur ce livre sur Amazon et/ou en regardant cette vidéo montrant des extraits de la première histoire de ce bouquin.
The Whisperer in Darkness est plus qu’une simple transposition au grand écran de la nouvelle du romancier d’horreur H.P. Lovecraft. C’est un effort conscient d’adapter le plus fidèlement possible l’oeuvre originale en ayant recours à des techniques cinématographiques pastichés des longs-métrages des années 40.
C’est un récit classique fait avec un amour évident pour l’univers imaginé par le célèbre auteur du début du vingtième siècle. H.P. Lovecraft est l’un de ces écrivains dont on dit les oeuvres inadaptables. Sans vouloir ici rajouter de l’huile sur le feu entourant le débat des adaptations de livres au cinéma, les oeuvres de Lovecraft se révèlent les plus efficaces lorsqu’elles se basent sur ce qui a fait le succès des ouvrages, l’innommable, l’horreur qu’on ne peut littéralement pas être décrite et qui envahit complètement l’âme des hommes. Ce n’est d’ailleurs pas surprenant que les protagonistes des histoires de Lovecraft rencontrent pratiquement tous la même fin, la folie plutôt qu’une mort définitive. Mais alors, comment adapter cette dimension au grand écran? Est-ce possible? Je suggère que devant l’impossibilité de pouvoir transposer cette essence horrifique vers le film, le réalisateur Sean Branney a vraisemblablement choisi d’emprunter une esthétique visuelle typée afin de rester, malgré tout, le plus proche de la nouvelle de The Whisperer in Darkness. Une adaptation directe n’aurait probablement pas été aussi efficace et ne serait pas parvenue à effrayer le public. On s’entend, les créatures qui peuplent les livres de H.P. Lovecraft traversent l’espace rempli de gaz grâce à des ailes. Pourquoi alors ne pas assumer complètement ce côté daté?
Est-ce que je me suis trop éloigné du sujet qui nous concerne? Pas complètement, puisque c’est l’une des critiques que j’ai entendues le plus à la sortie du film. Pourquoi ce style? Pour ma part, je crois qu’il est à propos et s’inscrit dans une suite logique de choix esthétiques qui font le charme de l’oeuvre.
Des polices de caractères en passant par l’utilisation de vieux effets spéciaux, d’une trame sonore d’époque et des maquettes, le réalisateur emploi toutes les ressources à sa disposition afin de plonger le spectateur dans un récit se déroulant dans première partie du vingtième siècle. Malgré quelque moment où la qualité de la production aurait pu être peaufinée, spécialement certaines scènes en noir et blanc ou lorsque l’on utilise des photographies modifiées, Sean Branney parvient à nous convaincre. Le rythme du film est lent et nous sommes beaucoup plus rapides que le personnage principal à comprendre l’énigme et ce qui se trame. Cet aspect aurait pu en déplaire à plus d’un, mais encore une fois, je dois admettre qui m’a plu. L’objectif n’était pas de dérouter ou surprendre le spectateur, mais bien l’amener en voyage afin qu’il découvre l’univers de Lovecraft.
Même s’il ne vous procura pas de frissons d’épouvante, le film est plongé dans une ambiance fantastique et surnaturelle qui rappelle les vieux feuilletons de télévision tels que The Twilight Zone et The Outer Limits. Sans faire dans la simplicité exagérer, la mise en scène est sobre et se déroule toujours entourée de décors dénudés, stéréotypés, mais efficaces.
Il faut aussi souligner la performance de l’acteur Matt Foyer qui se retrouve à porter seul une bonne partie du film sur ses épaules. En tant qu’interprète principal, Foyer devient notre guide au travers de cet univers ténébreux. Ses expressions, son état d’angoisse est palpable, un jeu parfaitement adapté pour le ton de l’oeuvre.
Parfois malgré lui comique, The Whisperer in Darkness a su gérer des rires de la part du public de Fantasia, souvent provoqué par des dialogues, ou les réactions rigolotes des personnages qui sortent hors de l’ordinaire pour notre époque.
N’en déplaise à ses détracteurs, The Whisperer in Darkness, est un film qui a du coeur qui a été créé par des artisans qui arrivent à nous faire ressentir, l’amour et l’émerveillement qu’ils entretiennent pour l’oeuvre de H.P. Lovecraft.
Les fans de l’auteur H.P. Lovecraft qui détiennent un appareil qui lit les eBook seront heureux d’apprendre qu’une intégrale de son œuvre est maintenant disponible en ligne.
Cette collection, créée par l’équipe de CthulhuChick.com, réunie, en ordre chronologique, les différents livres et nouvelles écrits par l’auteur au cours des années.
Le téléchargement et gratuit et tout à fait légal puisque les œuvres de l’auteur sont désormais du domaine public depuis plusieurs années. Par contre, la collection n’inclut pas ses collaborations ou les révisions puisque ceux-ci pourraient être encore protégés par la loi sur le droit d’auteur.
Si les croyants peuvent voir dans leur Grille Cheese le visage du christ, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas interpréter cette image comme étant un signe de la venue de Cthulhu?
L’auteur légendaire de Comic Books, Alan Moore, a accordé une entrevue à The Irish Times dans laquelle il déclare que malgré son amour pour le médium de la bande dessinée, il s’en éloigne de plus en plus.
Moore réitère son dégoût pour l’industrie américaine du Comic et y discute également de Dodgem Logic, un magasine qu’il a mis sur pied. Lisez l’article ici.
Du côté de Wired, Alan Moore parle de Neonomicon, un Comic inspiré du bestiaire de H.P. Lovecraft, et de sa fascination pour les œuvres de cet écrivain. Lisez l’article ici.
Les fans de l’auteur H.P. Lovecraft qui détiennent un appareil qui lit les eBook seront heureux d’apprendre qu’une intégrale de son œuvre est maintenant disponible en ligne.