Le « bunker » de Wikileaks

Cette semaine, Amazon a expulsé Wikileaks de ses serveurs. Selon plusieurs sources, le site serait désormais en partie hébergé dans un data center suédois qui sort de l’ordinaire. Voici, comment le MIT Technology Review le décrit:

« If Wikileaks founder Julian Assange is trying to turn himself into a Bond villain, he’s succeeded: the ongoing distributed denial of service attack against Wikileaks has forced his minions to move the site to a fortified data center encased in a cold war-era, nuke-proof bunker encased in bedrock. Really. »

Julian Assange qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol (pour des viols qu’il aurait commis en Suède) ne peut donc visiter ce bunker que par vidéo. 

Vous pouvez faire comme lui : 

En fait, au rythme où l’affaire se développe, Wikileaks, qui ne cesse de subir des pannes et autres problèmes techniques dus à de nombreuses attaques informatiques, pourrait déjà ne plus y être hébergé. Une partie était abritée en France, mais la France les a expulsés. Puis, ils ont été pour quelques heures hébergées par le Parti Pirate Suisse et désormais, ils seraient en Finlande, en Allemagne et aux Pays-Bas. Si jamais le site plantera pour de bon ou ne sera plus hébergeable ou si Julian Assange était assassiné (plutôt quand il le sera), les documents pourraient facilement être rendu publiques puisqu’ils sont répartis entre les mains d’environ 100 000 personnes. 

– ‘xim Sauriol

Sources 1 et 2