Embellir la fin du monde (les graffitis de Tchernobyl)

Au milieu des années quatre-vingt, la cité soviétique, désormais ukrainienne, de Pripiat comptait près de 50 000 habitants (soit environ l’équivalent de St-Hyacinthe, au Québec). Aujourd’hui, sa population est réduite à néant, un gros zéro au recensement, faisant certainement d’elle la plus imposante ville-fantôme de la planète. Pourquoi un tel anéantissement de population? Un seul nom répond à cette question : Tchernobyl.

Il y a de cela 25 années, le 26 avril 1986 à 1h23 exactement, le réacteur n°4 de la tristement célèbre centrale de Tchernobyl explosa, causant le plus grave accident nucléaire de l’histoire. Et marquant la fin de la courte existence de cette ville, qui, ironiquement, fut construite dans les années 70 pour héberger les employés de la centrale nucléaire.

Désormais, bien qu’il n’y ait plus aucune âme qui vit en ce que certains clament être le Pompéi de l’Empire soviétique, quelques personnes se promènent en cette localité située à 3 km de la centrale. De très rares touristes qui y font des visites guidées et des voyous qui font du grabuge en cet havre de désolation, et ce, pour la plupart du temps en toute impunité, malgré les patrouilles. Mais, ces derniers ne détruisent pas seulement ce qui est déjà détruit, ils s’amusent aussi à embellir cette atmosphère de fin du monde en y créant de multiples graffitis. En voici quelques exemples :

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– ‘xim Sauriol