La série sera cancellée au numéro 18, qui paraîtraen août de cette année. Suite à cette nouvelle, une rage intérieur entremelée d’une peine déchirante me donne le goût de tout détruite ce qui est à l’extrimité de mes mains. La colère de règlant rien, je vais donc savourer ce qui me reste de Young Liars. L’auteur n’est toutefois pas surpris, comprenant que sa série n’est pas accessible, il a eut bien du plaisir à l’écrire et dessinée. Merci à David Lapham pour son audace et son talent. N’étant pas équilibré comme M. Lapham, j’aimerais avoir les dirigeants de DC/Vertigo assis et attachés sur une chaise sans fond devant moi et jouer à James Bond qui questionne. C’est rassurant de voir que DC/Wildstorm sorte des séries comme Gears of War, World of Warcraft, Starcraft, Resistance… alors que DC/Vertigo arrête des séries comme Young Liars. Ah pis c’est ça…
Bruno en beau batard de calvaire
Cette série a connu plusieurs auteurs depuis son reboot: Geoff Johns, Dave Gibbons et Peter Tomasi. Les changements n’ont cependant eut aucun effet négatif sur la qualité de cette série. Il s’agit du Green Lantern Corps qui est reformé par une multitude de personnages intéressants. L’esprit d’équipe, l’amitié et la persévérance fait partie des thèmes explorés à travers les différentes arches d’histoires. Pendant que Green Lantern met l’accent sur Hal Jordan, GL Corps suit plus particulièrement: Kyle Rayner, Guy Gardner, Kilowog, Bzzd, Mogo, Soranik Natu et Sodam Yat qui est le nouvel Ion. La série est une vraie oeuvre épic qui est, selon mes goûts, une des meilleures séries chez DC. La richesse qui se trouve à travers les GL Corps est l’exploration des différents personnages. Je n’aime pas beaucoup faire des comparaisons dans mes critiques, mais la façon dont les auteurs nous font vivre les personnages me fait penser à comment Lost nous présentait ses personnages lors des premières saisons. Malgré que les aventures du Corps soient grandioses, elles ne dépassent pas en importance ce que les personnages vivent entre eux et sont: Héroïque et valeureux. Je ne serais pas surpris que Sodam Yat ait sa propre série dans le futur, Tomasi réussit a en faire quelqu’un de grand par l’acharnement du personnage à rester fidèle à lui-même face aux épreuves personnelles auxquelles il a fait face. Les événements comme Sinestro Corps War et Blackest Night ne peuvent être complète sans la présence de Tomasi et sa plume sur GL Corps, dans la préparation ou le déroulement. Le fait que cette série ne soit pas dans le top des ventes me consterne, ce n’est pas parce que ça se vend beaucoup que c’est bon et c’est pas parce que ça ne se vend pas beaucoup que ce n’est ordinaire…
C’est à mettre dans votre panier d’épicerie. Le mélange parfait entre le comic de super-héros et la liberté d’un label indépendant. Normalement, lorsqu’on a affaire à un issue numéro 1, nous avons une introduction sur les personnages, la situation. Bref, on met la table sans nécessairement mettre le ton à la série. Ce n’est pas vraiment le cas, il s’agit d’une grosse claque sur la gueule: Une vraie mornifle. L’introduction des personnages est fait de façon, par le biais d’un flash back raconté, à nous laisser croire que l’auteur nous laisses une pause suite à l’introduction commando style « get the fuckin’ fuck down », mais il en remet davantage! La conclusion de cette première issue respecte parfaitement avec le style donné. Mark Waid se donne une liberté très sombre avec son personnage, pourquoi le plus fort devrait-il être gentil. Si vous mettez la main sur la première issue, vous ne serrez pas capable de suivre en recueil.
Il s’agit d’une série de cinq numéros, parue sur Marvel Knights, sur les origines de Magneto. Rien de bien original à première vue, mais cette série a toutes les raisons d’avoir été faite. Il s’agit du comic parfait pour démontrer aux septiques que les comics sont de la littérature et non pas seulement du fastfood for brain. Vous avez tous rencontré quelqu’un qui ne veut pas comprendre, que plusieurs comics contiennent des histoires écrites avec intelligence, application et un souci de l’écriture: « c’est pour les enfants ça! », « ouin mais c’est comme les films américains », « c’est des affaires de gros monsieurs musclés qui se tapent sur la gueule », etc. Nous savons tous qu’il s’agit de préjugés, parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de lire un comic. Il y a plusieurs titres « faciles » pour pouvoir introduire ceux qui ont l’esprit ouvert: Fables, Y: The Last Man, Walking Dead, etc. Magneto Testament pourrait faire partie de cette liste facilement. Il ne s’agit pas des premiers moments de Magneto, mais des épreuves de Max sous le troisième Reich. Il faut savoir préalablement que Max « deviendra » Magneto pour savoir qu’il s’agit bien d’une origine X-Men. L’histoire est parsemée de moments historiques, nous donnant l’ampleur de la situation, en introduction l’auteur explique les recherches qu’il a faites pour rendre le récit le plus près possible des faits historiques. La mise en situation est comme La Vita è bella, dans la façon de mettre en situation des personnages fictifs à travers un événement historique. C’est dans cet ordre d’idée que j’énonce qu’il s’agit d’un comic à faire lire à un septique, puisqu’il s’agit d’un drame sur l’holocauste par le point de vue des victimes qui l’ont vécu. Il y a certains indices qui démontrent le pouvoir de Magneto et Pak réussit brillamment à introduire « ces actes invraisemblables » par le point de vue du jeune Max qui nous raconte sa vie. Ces actes sont fait à travers des événements qui ne demandent pas nécessairement de tel pouvoir et la narration laisse beaucoup de place à la première personne.
Je ne m’énerve pas pour rien avec Boom! Comics. Après peu de temps(une journée), Diamond Comics n’a plus aucune copie de cette issue. Le second printing est en cours et lorsqu’il y a un sell out chez Diamond, ça ne signifie pas que les magasins sont à sec.
On s’en doute déjà beaucoup, Aquaman fera son apparition dans Blackest Night de johns et Tomasi. Il s’agit de l’événement 2010! Si la qualité de Sinestro Corps War s’y trouve, ça va être l’été de mes 11 ans à 28 ans.
Je n’aime pas les films de zombies, ce n’est pas dans mes goûts. Le seul film de zombie que j’ai apprecié est 28 Days Later de Danny Boyle, mais je ne trouve aucun intérêt personnel en Romero. J’ai donc dû faire confiance à quelqu’un lorsqu’il m’a dit que je capoterais à lire Walking Dead(merci David-Alexandre, toujours de bons conseils). Les zombies ne sont qu’une trame de fond, il s’agit d’une histoire sur l’être humain face à la fatalité. Robert Kirkman réussit à faire une œuvre(la série est toujours en cour) sur la psychologie humaine de façon divertissante. Les zombies sont là pour que ça soit divertissant et ce l’est. La suite d’événements est brillamment orchestré de façon logique par les réflexions ou impulsions des personnages, la palette de personnages permets d’avoir une symphonie de situations. L’auteur respecte ses personnages et ne se sert pas d’eux à son gré. On croierait à voir à faire à du « vrai monde » et à une histoire vécu. De ce fait, la série nous fait vivre beaucoup de joies, de peines, de mépris… Il est facile d’embarquer dans ce que vivent les personnes et de prendre position. Le style de Kirkman est très particulié en ce sens. Je ne m’attarde même pas à vous faire une description du récit, lisez-le! Vous ne serez pas déçu, à moins d’être misanthrope, mais encore…
Ce qui a inspiré Morrison à écrire ce récit est le film Badlands de Terrence Malick. Il s’agit d’une jeune schoolgirl anglaise, qui tombe amoureuse d’un jeune anarchiste. Sans révéler l’histoire qui est courte, un issue prestige format de 64 pages, il s’agit d’une critique sur l’aliénation et le conformisme de la banlieue. Cette critique est véhiculée par des personnages unidimensionnels qui servent la cause. Malgré ce fait, ils n’en demeurent pas moins intéressants et colorés. Ce qui est vraiment intéressant est qu’il n’y a pas de point mort, même les cases plus anodines renferment l’hypocrisie des personnages secondaires. La bourgeoisie, les artistes grandes gueules, les politiciens… Ils sont tous démontrées comme n’étant pas fidèle à l’image qu’ils projettent, seul les deux personnages principaux, qui sont sur une virée sans limite morale, respecte leurs dires. L’histoire n’amène aucune morale, seulement une anarchie destructrice qui connait son paroxysme avec la finale. Il ne s’agit pas d’une oeuvre dérangeante en soit, puisqu’on réussit à avoir une compassion pour les deux personnages principaux(leur nom ne sont jamais mentionné, le nom mentionné est celui du boyfriend tué…) qui malgré leurs actes; vivent une histoire d’amour hors de l’ordinaire et « s’amusent » dans n’importe quelle situation( et amuse le lecteur).