Jodorowski et son influence sur les mystiques du comic-book

Si la réputation de Jodorowski en tant que réalisateur, artiste et mystique n’est plus à faire, selon moi, son travail en tant qu’auteur de bédé n’a pas encore droit à toute l’attention qu’il mérite—il devrait tout simplement être vénéré. Jodo écrit maintenant de la bédé depuis presque 50 ans. Il en créé systématiquement une à chaque année depuis le début des années 80.  Sa grande saga métaphysique créée avec Moebius, L’Incal, est largement considérée comme une des plus importantes bédés jamais produites. Plus encore, c’est son travail au sein de ce médium qui lui permet de continuer à pousser ses expérimentations narratives mystiques toujours un peu plus loin, sans contraintes budgétaires.

On sait que Jodorowski est lu partout dans le monde et que ses bédés sont publiées sous forme de comics aux État-unis. Cependant,nous ne savons pas l’impact véritable qu’il a eu sur d’autres bédéistes. Il semble peu probable que les auteurs de bédés « occultes » ne soient pas familiers avec son travail, particulièrement ceux de la « Nouvelle vague brittanique ».

Des créateurs comme Alan Moore et Grant Morisson, eux mêmes des magickiens reconnus, doivent forcément avoir lu l’INCAL non?  Ce sont-ils déjà référé à lui? Je me suis penché sur la question. Après moult recherche, voilà ce que j’ai trouvé.

Le personnage principal de l’INCAL, John Difool, est un héros typiquement américain. C’est un « minable détective privé de classe R », accro à la drogue, l’alcool et les putes, un peu lâche et pas spécialement brillant. Quand on connait la fascination de Jodo pour le Tarot (c’est d’ailleurs également  le cas de Morisson et de Moore, ce que l’on  peut constater à la lecture de leur Arkham Asylum et Promethea), on se rend compte que le nom du personnage  est hautement révélateur: John DIFOOL ou JEAN dit « le fou » ou John THE FOOL.

Dans le Tarot, Le fou, The Fool, c’est le Mat, l’arcane non numéroté. Certains « théoriciens » considèrent que le Mat débute cette narration linéaire initiale qu’est le Tarot, d’autres croient qu’il la termine. Pour Jodorowski, il est à la fois le début et la fin. En bref, c’est le personnage élusif et chaotique, peu conscient de son monde environnant. Il est peut-être celui qui commence un parcours les mains vides ou qui le fini dépouillé de toutes contraintes. On remarquera qu’un chien le suit: il mord peut-être le fou, qui reste indifférent, ou essaye de l’empêcher de tomber dans un gouffre. Dans l’Incal, John Difool est affublé d’un animal occupant précisément le même rôle, un oiseau nommé Groot. Le parcours de Difool commence et se solde par ailleurs en sombrant dans un gouffre, au moyen d’une ellipse rappelant un ruban de …Moebius (aucun lien de parenté direct!):

Ce sera la grande mission de John Difool de briser le cycle karmique de ses chutes en éveillant sa conscience. C’est la leçon que lui fournira Dieu-Le soleil- le Monde,la lumière divine au centre de l’univers dans l’épiphanie de la conclusion. C’est la fin des temps et le monde renaitra de ses cendres. John Difool sera de cette renaissance et il doit s’en souvenir.

Maintenant, sautons à Alan Moore. En 1997, Moore écrit pour Image et Wildstorm studio. Il compose durant cette période une des plus bouleversantes histoires de sa carrière, restée tristement peu célébrée. Le titre: Mr.Majestic: The big chill. Une bouleversante oraison funèbre pour un univers.

C »est la fin du monde. Il ne reste que quelques survivants, alors que les étoiles meurent et le froid éternel s’installe: Mr. Majestic (copie de Superman à peine déguisée et exploitée comme telle par Moore), EUCRASTIA la vampire, Jijimotu, un dieu extraterrestre indigène, APTIMAXER un super-héros cosmique d’inspiration Kirbyenne , GEMETH, une intelligence artificielle qui « calcule » les 9 milliards de noms de dieu (Arthur C. Clarke n’est jamais loin quand on veut faire dans la métaphysique!), Lord MATH, incarnation abstraite de l’arithmétique, le démon DANTALION, une souche intelligente de syphilis qui passe de cors en corps qui s’appelle SIMBERLEEN et MANNI WEIS, qui est nul autre que le juif éternellement errant de la légende hébraïque. Ce dernier, on le devinera, est également rien d’autre qu’une version juive du MAT, à la manière de John Difool.Cette improbable ménagerie de personnages forment une famille. Ce sont les derniers survivants de l’univers et ils se préparent à mourir.

À la toute fin, Mr.Majestic ira jusqu’au centre de l’univers pour mourir. Il y trouvera ceci:

Allez revoir le dessin plus haut juste pour le plaisir de la comparaison.

Mr. Majestic sera invité par cette entité « divine » à assister à la naissance d’un nouvel univers, dont il fera partie.  D’ailleurs, l’entité en question, il faut l’avouer, ressemble à s’y méprendre à Alan Moore, avatar de Dieu dans sa création. Toute cette histoire n’est rien de moins qu’un magnifique hommage à la cosmogonie de Jodorowski.

Grant Morisson maintenant. Son dérangeant pamphlet métaphysique,  THE FILTH. Dans le numéro 6 de la série, The Worlds of Anders Klimakks, nous sommes introduit à un pornstar qui a la particularité de produire un sperme noir comme de l’encre, absolument fertile et  irrésistible pour les femmes parce que chargé d’une phéromone spéciale.  Un réalisateur de porno sadique pratiquant l’occultisme veut « reproduire » la semence de notre héros à des fins troublantes que je vous laisse découvrir par vous même.

L’aspect physique de Klimakks a décidément quelque chose de  familier. Quand, à l’instar de Difool, on le voit faire l’amour dans un bain plein d’une forme de vie gluante que le héros « fertilisera », il n’y a plus de coïncidences possibles. Après ces scènes de bain érotique dans le protoplasme vivant, nos héros auront fertilisé la planète d’une multitude de bébé à leur image. Une société totalitaire où tout le monde est identique à nos deux héros.
Je rappelle le titre des deux histoires: The Worlds of Anders Klimakkks et Planète Difool.

Pour l’instant, ce sont là les deux manifestations les plus flagrantes d’hommage à Jodorowski que j’ai pu trouver dans d’autres bédés.  J’imagine  cependant qu’il y en a bien d’autres et j’invite nos lecteurs qui les connaîtraient à nous le faire savoir.

Au final, ce qu’il y a d’important dans ces références voilées, c’est qu’elles sont bien plus que de simples recyclages, hommages ou références. Ce sont des incantations. Moore et Morisson sont des magickiens qui invoquent les créations d’un maître à penser,  des sorciers penchés sur le grimoire d’un prédécesseur prolifique.

-FRANCIS OUELLETTE

Étude scientifique sur les traumatismes crâniocérébraux présents dans Astérix

Récemment, une sérieuse étude scientifique sur les traumatismes crâniens présents dans Astérix, qui fût publiée dans la revue médicale Acta Neurochirurgica, en a fait sourciller plus d’un. À quoi cela peut bien servir de savoir comment de simples personnages de bandes dessinées se blessent et comment ils souffrent?  

La recherche, effectuée par des chercheurs de l’université allemande d’Heinrich-Heine (située à Dusseldörf), est intitulée Traumatic brain injuries in illustrated literature: experience from a series of over 700 head injuries in the Asterix comic books. L’auteur principal, Marcel Kamp, a spécifié que l’avantage principal de ce genre de recherche, c’est qu’elle ne requiert pas de révision. De plus, il a affirmé que tous étaient enthousiaste face à cette étude et que, surtout, aucune subvention ou fonds public y ont été consacré, puisque les auteurs l’ont effectué, à même leurs collections de bandes dessinées, et ce, durant leurs vacances et les week-ends. 

Voici l’étude :

CONTEXTE :
L’objectif de la présente étude était d’analyser l’épidémiologie et les facteurs de risque spécifiques de la lésion cérébrale traumatique (TCC) dans les livres d’Astérix. Parmi les ouvrages illustrés, le TCC est un type de blessure qui prédomine.

MÉTHODES :
Une analyse rétrospective des TCC dans les 34 bandes dessinées d’Astérix a été réalisée en examinant l’état initial et les signes neurologiques de TCC. Les données cliniques ont été corrélées à l’information concernant le mécanisme de traumatisme, le contexte socioculturel des victimes et des délinquants, et les circonstances de traumatismes, d’identifier les facteurs de risque spécifiques.

RÉSULTATS :
Sept cent quatre TCC ont été identifiés. La majorité des personnes impliquées sont adultes et masculines. La principale cause de traumatisme a été les assauts (98,8%). Les traumatismes ont été classés comme graves dans plus de 50% (GCS 3-8) des cas. Différents déficits neurologiques et des signes de fractures du crâne basale ont été identifiés. Bien que plus de la moitié de la tête de la blessure victimes avaient une déficience grave de connaissance initiale, aucun cas de décès ou d’un déficit neurologique n’a été trouvé. Le plus grand groupe des personnages blessés est constituée par les Romains (63,9%), alors que les Gaulois ont causé près de 90% des TCC. Un casque a été porté par 70,5% des victimes, mais avait été perdu dans l’immense majorité des cas (87,7%). Dans 83% des cas, les TCC ont été causés sous l’influence d’un agent dopant appelé « la potion magique ».

CONCLUSIONS :
Bien que plus de la moitié des patients aient été une atteinte sévère d’abord de la conscience après TCC, pas de déficit permanent pourrait être trouvé. Nationalité romaine, parésie hypoglosse, a perdu un casque, et l’ingestion de la potion magique était significativement corrélée avec dépréciation initiale sévère de la conscience (p ≤ 0,05).

– ‘xim Sauriol

Les Mystérieux étonnants reçoivent Jean-Paul Eid

C’est avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme que nous vous annonçons que le 11 juillet prochain, dans le cadre de notre émission radio internet hebdomadaire, nous accueillerons en studio l’auteur québécois de bande dessinée Jean-Paul Eid.

Auteur de Les Aventures de Jérôme Bigras et récipiendaire de plusieurs prix au cours de sa carrière, Jean-Paul Eid oeuvre dans le milieu de la bande dessinée depuis les années 1985. Il est également l’auteur de Le Naufragé de Memoria et Scaphandre 8.

Récemment, on lui doit Le fond du trou, un album dans lequel son célèbre personnage Jérôme Bigras, un banlieusard typique amoureux de sa pelouse dont l’existence au milieu des bungalows n’est pas si tranquille, fait son grand retour.

C’est donc un rendez-vous le 11 juillet prochain à compter de 18h sur CHOQ.FM et MYSTERIEUXETONNANTS.COM

– Benoit Mercier

 

Joe Hill et Gabriel Rodriguez Discutent de Locke & Key

Véritable petit trésor caché, la série de Comics Locke & Key publié chez IDW vaut le coup d’oeil.

Dans cette vidéo exclusive diffusée par la maison d’édition américaine, l’auteur Joe Hill et l’artiste Gabriel Rodriguez partagent avec les internautes leurs scènes favorites du premier volume de la série.

Rappelons que malheureusement pour nous, le pilote de la télésérie n’a pas été pris par Fox qui a décidé plutôt de laisser passer le projet.

Jetez un coup d’oreille cette fois-ci à notre émission du 25 mai dernier, épisode durant lequel nous discutons de cette magnifique série.

– Benoit Mercier

 

Lancement simultané chez La Gallery et Planète BD

Le 2 juillet prochain, nos amis de chez La Gallery, une boutique spécialisée dans la vente de planches originales de bandes dessinées, organise un vernissage, lancement de BD et séance de dédicace en partenariat avec la libraire Planète BD. Ça tombe bien, les deux magasins sont situés l’un au-dessus de l’autre!

Pour souligner le lancement de Haven tome 01, les deux commerces recevront à compter de 14h les auteurs Jacques Lamontagne, Kan-J.

Pour cette occasion, Jacques Lamontagne dédicacera aussi Aspic et Les druides.

L’ensemble des albums seront disponible sur place en partenariat avec la librairie Planète BD.

C’est donc un rendez-vous le 2 juillet prochain à compte de 14h
La Gallery
3881 St-Denis
Montréal, QC

Planète BD
3883 St-Denis
Montréal, QC

La nouvelle Justice League

Si vous êtes fan de Comic Book, vous avez certainement entendu parler du «reboot» que s’apprête à faire DC Comic sur 52 de ses séries mensuelles. Jusqu’à maintenant, nous savons quelles équipes d’auteurs et d’artistes travailleront sur les différents titres, mais les spéculations vont bon train concernant le statu quo de nos superhéros favoris lors du lancement.

Il va falloir attendre encore quelques mois, septembre pour être plus précis, pour en apprendre davantage. Qu’il s’agisse d’un véritable «reboot», ou simplement d’un coup de publicité afin d’attirer de nouveaux lecteurs, je dois dire que DC a réussi à faire d’elle.

Une image représentant la nouvelle Justice League a fait son apparition sur les internets. On peut y voir les membres qui composeront l’équipe ainsi que le design des nouveaux costumes.

– Benoit Mercier

Classement des meilleures adaptations de bédés

Le site web Dark Horizons vient de réaliser le classement des meilleures adaptations cinématographiques de bandes dessinées, et ce, en date du 26 juin dernier. Ils ont produit le tout en combinant les notes que ces films ont obtenues sur IMDb, Rotten Tomatoes et Metacritic et en ignorant complètement le box-office (qui, de toute façon, ne veut pas dire grand-chose). Leur procédure pour en arriver a un tel palmarès est fort simple; par exemple, Watchmen a obtenu 6.2/10 sur Rotten Tomatoes, 56/100 sur Metacritic et 7.7/10 sur IMDb a obtenu une note finale de 65.00 grâce au calcul ci-dessous :   

(6.2 x 10) + 56 + (7.7 x 10) = 195 / 3 = 65.00.

En tout, 124 films y ont été ainsi classés, certains connu y ont été volontairement omis, dont les Astérix, Lucky Luke, Prince Valliant et Tintin and the Blue Orange, puisqu’ils n’avaient pas assez de critiques sur RT ou MC pour se qualifier :

‘xim Sauriol

Source

Dracula: mangeur de burger et coqueblockeur de Satan

Hier soir,  Simon Laperrière (programmateur à Fantasia et donc forcément cinéphile de haut vol)  me parle avec passion des dessins animés qui ont hanté notre enfance. Nous en arrivons au constat péremptoire que la plupart de ce trucs que nous regardions étaient totalement étranges et parfois même malsains. Même des films se voulant a priori inoffensifs qui jouaient à Ciné Cadeau étaient parfois un peu trop chargés pour nos jeunes âmes pures (et c’est tant mieux).

Dans une moment de synchronisme éthéré, nous nous rappelons une animation japonais de Dracula qui jouait dans les années 80 durant le temps des Fêtes. Seuls souvenirs que nous avons: Dracula y combattait Satan mano à mano (un Satan rouge ,cornu et classique vraiment cool, à la manière de Darkness dans le film Legend) , il y mangeait un burger, on voyait probablement l’Ange Gabriel et un Van Helsing en chaise roulante. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien être ce truc de ouf? Allait-on détruire ce Twonky?

Eh ben oui!

Ca s’intitulait Dracula: Sovereign of the damned (ou Emperor of Darkness:Vampire Dracula)

Si le look magnifique de pimp arboré par Dracula sur cette image vous est familière, frères et soeurs geeks, c’est que cette animation japonaise et une adaptation de Tomb of Dracula, la superbe série de comic de Marvel par et Marv Wolfman et Gene Colan. Oui oui. (Qui a volé le cercueil de Dracula??? Faut être complètement suicidaire!)

Pour ceux qui  ne le savent pas, Dracula est un vilain récurrent dans le Panthéon de Marvel (assez puissant par ailleurs): il a combattu  Spiderman, a battu Doctor Strange sur son propre champ de bataille mystique, a mordu Silver Surfer, il a même crissé une majestueuse mornifle à Wolverine. Il fait souvent chier Doctor Doom par ailleurs, son voisin. Blade était par ailleurs un personnage inventé pour combattre l’Empaleur dans les pages de la série.

Le dessin animé,  Yami no Teisou: Kyuuketsuki Dracula (Dracula: Sovereign Of The Damned) (Emperor of Darkness: Vampire Dracula, 1980), produit par la Toei  et réalisé par Akinori Nagaoka (qui a adapté Le Journal d’Anne Frank en anime!!!), est un ovni de la plus haute distinction.

L’histoire? Dracula vole la blonde de Satan parce qu’il est un sapristi de coquebloqueur. C’est que voyez vous, le vampire est en fait vieux comme la création(!). Il est une incarnation d’un mal cosmique et ancestral. Pour cette raison, j’imagine, ses crocs sont lumineux (et non pas son torse…ce n’est pas un stupide gogo-boy immortel) et les femmes qu’il vampirise on tendance à devenir bleue.Satan est un peu frustré et tout nuDracula ne veut pas qu’il baise sa blonde parce que sinon, ils vont faire un enfant le soir de Noël, une sorte d’Antéchrist trop méchant, même pour Dracula. Dans le fond, en volant la blonde de Satan, Dracula nous protège. Et il va au restaurent avec elle…tellement smooth qu’on dirait Tony Stark avec les sourcils de Spock:


Finalement, c’est le fils de Dracula qui va tout arrangé la patente. Il se trouve que le fils de Dracula, c’est Jésus. En fait, un Jésus qui s’appelle Janus et tire des rayons de lumière céleste par les yeux.  Dracula perd ses pouvoirs et mange un burger.

Y’a des trucs comme ça qu’on croit avoir inventé lorsque nous étions jeunes, incapables d’appréhender les subtilités de ce que nous regardons. Il est bon de se rendre compte, plus de 30 ans plus tard,  ce n’était pas le cas de ce film où Dracula mange un burger et coquebloque Satan.

Je dédie ce texte à notre confrère Simon Chénier parce que, let’s face it, je viens de l’imiter comme une vulgaire charrue.

-FRANCIS

 

 

 

 

 

Grant Morrison discute de Superman

Lors du dernier Hero Complex, l’auteur Grant Morrison a discuté de la refonte du titre Action Comics, série pour laquelle il sera à la barre.

La qualité de l’extrait est malheureusement mauvaise, mais si on porte attention Morrison évoque en quoi la nouvelle série sera différente de la précédente.

Quoi qu’il en soit, si vous êtes moindrement familier avec l’écriture de l’auteur écossait, faites-vous plaisir et mettez la main sur un exemplaire quand il sortira en septembre prochain.

– Benoit Mercier

The Avenging Spider-Man

Lors de sa conférence de presse intitulée «Next Big Thing», Stephen Wacker, éditeur en chef de Marvel Comics, a annoncé une nouvelle série de bandes dessinées mettant en vedette Spider-Man.

Intitulée Avenging Spider-Man, cette nouvelle série continue (Ongoing) sera publiée au mois de novembre prochain et sera davantage axée sur l’action comparativement à celle de The Amazing Spider-Man écrit par Dan Slott.

Zeb Wells sera à la barre du projet en tant qu’auteur, tandis que Joe Madureira y tiendra le rôle du dessinateur. Le projet est l’évolution d’un titre Marvel Team-Up qui a été proposé à Wells. Ce dernier a plutôt opté pour une perspective dans laquelle on y voit Spider-Man comme étant un membre de Avengers.

– Benoit Mercier

À 8 ans, Bryan Lee O’Malley a dessiné des Transformers

D’aussi loin qu’il se souvienne, le créateur de Scott Pilgrim Vs. The World, Bryan Lee O’Malley a toujours écrit et dessiné des comic books et des livres. Récemment, sur son compte Flickr, il a partagé deux dessins qu’il a produits en 1988, alors qu’il n’était âgé que de 8 ans, qui mettent en vedette des Transformers. Le tout faisait partie d’un livre dont vous êtes le héros. Les voici :

– ‘xim Sauriol

Quelque chose de «gros» se prépare du côté de Marvel

Marvel est sur le point d’annoncer quelque chose de gros! C’est essentiellement tout ce que je peux vous dire pour l’instant.

La maison d’édition s’est contentée d’annoncer par le biais de son site officiel que le tout sera révélé lundi prochain à compter de 3h.

Selon Marvel Comics, leur «Next Big Thing» est si énorme qu’ils ne peuvent rien dire de plus pour l’instant.

Vous pourrez suivre les développements de cette histoire en vous abonnant à la séance de «live blog» qui aura lieu le lundi 13 juin à cette adresse : http://marvel.com/news/story/16082/sign_up_for_the_next_big_thing_mystery_liveblog

– Benoit Mercier

Se retrouver dans le «Reboot» de DC Comics

Complètement dépassé par le «Reboot» de l’univers de DC Comics qui aura lieu à la fin du mois d’août prochain? En tout, 52 titres publiés par la célèbre maison d’édition seront affectés.

La plupart de ceux-ci seront «relancés » et leur numérotation réduite au numéro 0. Impossible de dire pour l’instant si ces changements seront majeurs ou simplement « esthétiques » comme cela a été le cas dans le passé.

Les nouvelles à ce sujet pleuvent sur les sites spécialisés depuis quelques jours et il est difficile de tenir compte de toutes les annonces faites.

Par ailleurs, nous avons parlé de long et en large de ce sujet à notre dernière émission que je vous invite à l’écouter si vous désirez en apprendre plus sur ce sujet.

Sinon, si vous êtes toujours sur votre faim et du même coup un peu perdu dans toute cette excitation, je vous propose de jeter un coup d’oeil du côté de CBR où l’équipe a mis sur pied un article des plus pratique.

Dans celui-ci vous y retrouverez les titres des séries renouvelées ainsi que le nom de celles prochainement lancées par DC Comics. Vous y retrouverez les noms des séries, les équipes artistiques ainsi que les prémisses de chacun des titres.

Cliquez ici pour accéder à l’article.

– Benoit Mercier

Un «reboot» complet pour l’univers DC Comics?

Suite aux évènements de la mini série « Flashpoint », les titres de DC Comics obtiendront un « lifting » afin d’attirer de nouveaux lecteurs. En effet, à compter du mois de septembre prochain, la numérotation d’une cinquantaine de séries sera ramenée au numéro 1. Le changement affectera simultanément les copies papier ainsi que les exemplaires numériques vendus en ligne.

Le premier titre à subir les effets de cette nouvelle initiative sera est Justice League écrit par Geoff Johns et dessinée par Jim Lee. Ce dernier a par ailleurs travaillé de concert avec une équipe afin d’actualiser l’apparence des costumes de nos populaires héros de Comic Book.

Selon le co-éditeur de DC Comics, Dan DiDio, ces changements ont pour objectifs d’attirer un nouveau lectorat sans toutefois perdre l’ancien. Batman, Superman, Green Lantern, Flash, Wonder Woman et Aquaman sont parmi les personnages auxquels DC Comics « injectera une nouvelle vie », a déclaré  DiDio lors d’un entretien avec le USA Today.

« En septembre, plus de 50 séries débuteront en introduisant aux lecteurs des histoires qui prennent racine dans la légende propre à chaque personnage, mais aussi qui tiennent compte des thèmes du monde réel d’aujourd’hui. Lee a dirigé le remaniement de plus de 50 costumes de personnages pour permettre de les rendre plus identifiables et accessibles aux amateurs de bandes dessinées nouveaux et anciens ».

« Nous avons examiné ce qui se passait sur le marché et nous voulons vraiment insuffler une nouvelle vie dans les personnages de notre ligne », explique Dan DiDio. Ce fut une chance de recommencer, non pas au début, mais à un point où nos personnages sont plus jeunes et les histoires sont racontées pour le public d’aujourd’hui ».

Par après, Bob Wayne, le vice-président sénior aux ventes a envoyé un communiqué aux commerçants dans lequel il affirmait que DC Comics a prit le plus grand soin de maintenir la continuité était qu’il s’agissait d’une importance capitale pour la compagnie, mais que les fans verront une nouvelle approche de la manière avec laquelle DC Comics raconte ses histoires. Certains personnages auront de nouvelles origines, tandis que d’autres subiront des modifications mineures.

Il ne faut pas se le cacher, amener de nouvelles personnes à lire du Comic Book n’est pas une tâche facile et les maisons d’édition, Marvel comme DC Comics, ont par le passé tenté à plusieurs reprises de rendre leur univers fictionnel respectif plus « accessible » à un nouveau public. Nous pouvons citer entre autres l’exemple de Heroes Reborn du côté de Marvel Comics, qui par un design plus dynamique et d’apparence plus jeune, en plus d’une nouvelle numérotation, avait essayé quelque chose de similaire dans les années 90.

Même si je comprends la problématique et qu’à un certain niveau je comprends, pourquoi ce genre d’initiative est enclenché, le fan à l’intérieur de moi je ne peut faire autrement que de grincer des dents. Je le dis souvent, attendons de voir ce qui en est avant de juger, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un peu peur. Pourquoi faudrait-il rajeunir les personnages pour rendre leur historique accessible? Pourquoi ne pas à la place lancer un catalogue « d’essentiels » que les gens intéressés pourraient se procurer dans le but commencer à lire de la bande dessinée américaine?

Marvel avec son univers alternatif nommé « Ultimate » a réussi à aller chercher de nouveaux lecteurs sans toutefois effacer ce qui y avait été fait par le passé dans sa ligne première. En me basant sur les informations données par DiDio, j’ai l’impression qu’on tente de nous engoncer un «Ultimate» version DC, au lieu de nous donner le choix. Une des raisons pour laquelle j’adore lire de la BD, c’est le développement des personnages et des intrigues à longue haleine. Avec cette nouvelle direction, je crains perdre ce sentiment et c’est bien ce qui me ferrait arrêter mon abonnement à mes titres de DC.

Et, le plus important, avouons-le, s’il y a déjà bien une ligne du temps qui était difficile à suivre à cause de ses multiples chambardements au cours des années, c’est bien celle de DC Comics. J’y vois à la place une autre belle occasion de mélanger les lecteurs lorsque de toute manière, dans quelques mois, le tout redeviendra au statu quo original comme c’est souvent le cas dans le milieu des Comics

– Benoit Mercier

Une BD pour le Superman du futur

DC Comics a annoncé aujourd’hui par le biais de son blogue officiel, The Source, la sortie prochaine de Superman Beyond, un exemplaire unique (one-shot) écrit par Tom DeFalco un collaborateur de longue date de Marvel Comics et les artistes Ron Frenz et Sal Buscema.

L’histoire de cette bande dessinée se déroule dans l’univers instauré par la populaire série Batman Beyond. Dans un futur possible, un Superman vieillissant dont les pouvoirs diminuent de jour en jour est appelé une fois de plus à défendre la Terre d’une menace plus puissante de ce qu’il a eu à faire face dans le passé.

Le numéro sera mis en vente à compter du mois d’août prochain.

– Benoit Mercier