C’est confirmé – Josh Whedon à la barre de The Avengers

Vous pouvez dormir tranquille, la rumeur est désormais confirmée. Le réalisateur, producteur et scénariste Josh Whedon sera à la barre du film The Avengers.

La nouvelle fut annoncée aujourd’hui lors du Comic Con de San Diego durant la conférence « Visionnairies » auquel participait également J.J. Abrams.

Selon Whedon, le scénario est à ses premières étapes de développement. Pour l’instant, le réalisateur travaillerait sur la structure du récit.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010: A serbian film: Sex Nihilo ou l’amour au temps de vide

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Ce papier est la synthèse d’une logorrhée nauséeuse et colérique entre deux inconnus qui cherchent encore à se connaitre, suite au visionnement de A Serbian film. Si le film de Srdjan Spasojevic est le vecteur de quoi que ce soit, dans ce cas bien précis, il aura forcé deux personnes à se conjuguer dans un débat, à affronter l’horreur à grands coups de raison et conséquemment, à se rapprocher. Peut-être est-ce la finalité du film où le vide, le chaos est riche de sens.

Inévitablement, les papiers sur A Serbian film seront légion. Bien en deçà de la qualité du film, de son propos ou de son contenu, la déflagration de viscéralité de l’engin ne pourra que lascérer les consciences, laissant dans les souvenirs du spectateur des instants de fulgurances qui ne seront pas loin du symptôme post-traumatique. Certains voudront oublier, d’autre chercheront à ratiociner ses effets. Les détracteurs et admirateurs se complairont malgré eux dans leur colère, leur dégoût ou leur indifférence.

Face à la polarisation générée par le film, il sera impossible d’éviter la répétition de quelques lieux communs. Les clichés seront ponctués de sempiternelles dithyrambes. Alors pourquoi donc écrire sur A Serbian film? C’est la prérogative du 7ème de considérer le médium cinéma comme un baromètre de nos maux de société. Il importe guère ici de jauger le film en soi, mais bel et bien d’évaluer ce qu’il représente, son utilité fondamentale dans un canevas social encore à esquisser. Utile, A Serbian film l’est…

De la transgression comme révélation

En tant que cinéphiles sensibles au potentiel philosophique du médium, nous sommes de toute évidence en quête perpétuelle de transgression. Or, nous n’attendons pas simplement la provocation. Nous attendons, fébrile, l’extase de la fêlure fatale, l’instant suprême de la déchirure. Nous soulevons sincèrement la question: est-il possible que la coupure se fasse parfois trop vite, trop profondément, même sur les consciences les plus aguerries?
Il serait tentant, voir même rassurant, d’inclure A Serbian Film à cette peau de chagrin suintante que représente le cinéma dit transgressif. Il sera invariablement comparé, associé, juxtaposé à Salo et autre Irréversible. Nous ne nous prêterons pas à cette exercice. A Serbian Film est sa propre référence. Nous devrons tôt ou tard considérer collectivement la problématique du cinéma et de l’image (sa surexposition) au 21ème siècle. A Serbian film est-il justement un film de son temps? Assurément mais il est plus encore. Une offre que vous ne pouvez pas refuser…littéralement

A Serbian film nous transmet l’idée de la disparition progressive de la réalité dans la vie elle-même, celle que nous côtoyons. Le film est le témoin bruyant de l’effacement de la réalité, dans le monde des représentations dont le cinéma fait parti. La réalité s’est donc raréfiée et les spectateurs la recherche avec avidité. Sa valeur marchande à donc augmenté comparativement au fantastique, au rêve, à la simulation, au jeu grossier de la pornographie traditionnelle dont les formes pullulent et se banalisent par leur omniprésence (le film ridiculise la pornographie de la décennie précédente déjà obsolète et dont le jeu nous semble infiniment ampoulé).
Prenons cet exemple: la séquence où le frère du personnage principal se masturbe devant une scène de famille montrant les bonheurs simples qu’il visionne sur vidéo. En putifiant la réalité, le frère
la réifie la consomme, l’anéantie . Du monde auquel cet homme appartient, une simple scène de famille devient l’objet suprême des fantasmes et le suicide d’une famille au seuil du désespoir est désormais matière à spectacle. Le film annonce l’imminence d’un monde où nous subsistera la marchandise.

Sur l’autel des grands négoces, Éros et Tanathos ne sont pas simplement complémentaires, il sont désormais identiques et indissociables. C’est un « package deal » bonifié par A Serbian film et ses velléités violentes d’oblitération de l’indicible. C’est aussi là sa plus grande force. Il en va du protagoniste comme du spectateur, coincé dans un contrat faustien, fractal et élusif, duquel n’y a absolument pas d’échappatoire. Une fois happé par son vide, le spectateur peut boucher ses oreilles et masquer son regard, quitter la salle en trombe ou s’évanouir; une place l’attend dans les limbes, pour une modique somme. Le film dénonce t-il quoi que ce soit? Non. Pas plus qu’il annonce. En fait, il énonce, purement et simplement, beaucoup plus qu’il ne démontre. Pour être cru, nous dirions même qu’il n’a qu’un seul but véritable…défoncer. Le quatrième mur est ici l’hymen de l’histoire.

Se cacher derrière les jupons sanglants de l’Histoire?

Le film se targue d’être une représentation de l’histoire Serbe. Il s’y trouverait des références directes aux pratiques de torture, telles cette drogue facilitant la suggestion donnée au soldat pour en faire du viol une véritable arme de guerre. Le cinéma, essentiellement la pornographie aurait joué un certain rôle des années 90, durant et après la guerre entre les autorités serbes et l’UCK albanophone, dans le cadre de la guerre du Kosovo. La pornographie connait toujours une explosion en temps de guerre. La Serbie n’a pas fait exception. La pornographie et la prostitution infantile en tête.

Admettons que la réalité dans la vie tend à perdre sa valeur face à sa reproduction, par exemple au cinéma, le film exacerbe également le rôle du cinéma dans nos vies d’individu et par extension dans l’histoire. La confusion entre l’Éros et le Thanatos qui caractérise le fantasme d’aujourd’hui est lié à cette confusion voulue ou non entre le cinéma comme sublimation positive de la réalité et le cinéma comme arme de guerre autant que le viol.

Aussi, la pornographie est le lieu privilégié de la canalisation de la violence dans la culture de masse occidentale et de fait a peut-être remplacer dans les esprits des grandes idéologies politiques.

Prétexte patenté par des créateurs essayant d’engoncer de la substance là où il n’y a que le vide? Véritable tentative d’exorcisme des souffrances d’un peuple? Vaste fumisterie ou brulôt incandescent? Il y assurément un peu de tout ça dans A Serbian film. Admirons ici la pertinence pernicieuse de son titre, où les degrés de significations métatextuelles sont vertigineux (ajoutons que le film est la première production indépendante du pays).

Qu’en est-il du film en tant que film? Loin d’être le vulgaire « torture porn » annoncé, il crée l’agonie de ce sous-genre. En opposition aux thèmes de prédilection du genre, cette « effrayante » européanité scarifiée par la guerre en tête de liste, il prend la forme d’un psychodrame dont la structure est celle d’un thriller banal mais efficace. Il y a assurément du grand-guignolesque dans toute l’affaire mais il tend vers une certaine idée du sublime dans l’horreur, se justifiant métatextuellement au nom de l’art. Justification malaisée mais…pour le moins efficace.

Insidieusement, le film propose également aux spectateurs de quantifier la cruauté et l’horreur, à grands renforts d’habiles juxtapositions conceptuelles (des gâcheux -« spoilers »- commencent ici):

-Le viol du bébé à la seconde même de sa naissance est-il moins choquant que le sourire de sa mère s’en délectant?

-Mourir étouffé avec un phallus dans la gorge…sans pouvoir mordre parce que nos dents ont été arrachés…

-Couper la tête de sa partenaire pendant la pénétration…et continuer de tringler son cadavre désarticulé avec une excitation renouvellée.

-Se rendre compte que l’enfant que l’on sodomise malgré soi est son propre fils…pendant que notre épouse est violée par notre propre frère.

-Le réalisateur se faisant bousiller le crâne…en étant traversé d’extase par ce grand moment de fougue artistique, privant le spectateur et le protagoniste de la satisfaction d’une vengeance.

-L’ultime ironie de se suicider avec sa famille pour échapper à l’horreur…sans savoir que même mort, nos corps seront souillés.

FIN DES GACHEUX


Face au vertige que génère le film, deux options se posent. Le spectateur peut filtrer ce qu’il voit; avec une froide distanciation intellectuelle, une indifférence feinte, un refus en bloc, en riant. Par le rire, une part du public de Fantasia, dont l’atavisme légendaire et porcin se confond avec le manque d’hygiène le plus élémentaire, a créé un grand moment d’obscenité pendant la dernière représentation. Lors de la désormais célèbre scène de « viol occulaire », efficace métaphore pour le film s’il en est, moment bunuelesque pour le nouveau millénaire, les « freaks » hurlaient de bonheur comme des singes dans leur fiente, créant la consternation résignée et habituelles des pauvres « geeks ».

Doit-on se réfugier dans l’amour ou reproduire la violence? Les deux constituent une fuite : face à l’horreur, pour lui survivre, il n’y a que la philosophie. Après visionnement, dégoût profond, révulsion viscérale. Le film fait-il une critique des catégories journalistiques en posant cette question : peut-on et doit-on quantifier la violence, pour établir l’importance historique d’un évènement dans nos vies ou dans l’histoire?

C’est là où nous proposons l’autre option, faire le choix de vivre le film avec les conséquences impliquées. Ensuite, on observe les dommages, préférablement à deux, sentencieusement. Ce qui ressort de cette approche, c’est une reconnaissance de l’altérité. Et peut-être, à travers le vide, un bref moment de tendresse.

Feu vert pour World War Z

L’adaptation cinématographique du roman de Max Brooks, World War Z obtient le feu vert, selon son auteur.

MTV s’est entretenu avec l’auteur Max Brooks au Comic Con de San Diego, celui-ci a dévoilé que le projet était en branle et que l’acteur Brad Pitt sera la vedette du film.

Brooks a également déclaré que les studios de la Paramount ont réservé les droits de deux autres de ses oeuvres, The Zombie Survival Guide et The Zombie Survival Guide: Recorded Attacks.

World War Z sera réalisé par Marc Forster, la sortie du film est prévue pour l’été 2012.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – The Devils

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Pour la première fois hier de leur vie de cinéphiles, des centaines d’adeptes du festival Fantasia ont eu l’opportunité de voir sur grand écran le grand film maudit de Russell, The Devils. Un jour qui aurait du être béni. Il s’en est fallu de peu pour que l’épiphanie collective se produise. À l’insu de la plupart des festivaliers, la version qu’ils ont vu était lourdement censurée (avec un son médiocre qui plus est). Bon. On ne va pas se plaindre outre mesure; mieux vaut une mauvaise copie de The Devils que rien du tout. Étrange époque qui permet quelques heures auparavant la projection débonnaire de A Serbian film (nous reviendrons bientôt sur ce brûlot) et qui s’acharne obstinément, pour des raisons saugrenues, à ne pas distribuer le grand opus de Ken Russell.
Bref, nous avions déjà fait l’année dernière une émission sur ce film et par chance, nous avions vu la version intégrale. Loin d’être simplement des scènes dont l’unique but est de provoquer, ce qui a été censuré était hautement porteur de sens, d’érotisme et de souffrance. Nous vous repassons donc notre émission et notre entrée de blogue dans leur intégralité, question de rendre justice au film et
de nous remonter le moral après ne pas avoir vu la version promise…

Rien de tel lorsqu’on commence une entrée de blog où il sera question en partie d’Oliver Reed que de le montrer dans une de ses légendaires frasques éthyliques, ne serait-ce que parce que c’est inévitable quand on parle de l’homme:

Voilà. C’est fait. Out of the way.

Nous en parlons de toute manière allègrement à l’émission cette semaine. Les fidèles du 7ème l’auront sans doute remarqué, il nous arrive souvent de parler de films qui ont une charge psycho-sexuelle évidente, que l’on dit controversés (ça arrive). Non seulement, ce type de cinéma nous plaît hautement, mais de plus, il génère la discussion philosophique et ça aussi, nous en sommes férus. Des films bouleversants, nous en avons donc couvert à profusion…

Mais rien n’aurait pu nous préparer au choc de The Devils. D’habitude, nous sommes familiers avec le film en question, mais cette fois-ci, le dépucelage a été d’une violence inégalée. Nous n’en savions presque rien, le film étant de toute manière introuvable sinon en version tristement censurée. Warner refuse de le sortir en DVD, malgré les pléthores de pétitions. Par je ne sais quelle sorcellerie, nous avons vu la version intégrale. Ooooooh l’engin maudit que voilà! La puissance de ce film, dans la feuille de route surprenante de Russell, est inouïe, démesurée, à l’instar de son interprète principal, Oliver Reed, dont c’est d’ailleurs la plus grande prestation. Voilà enfin un film qui mérite totalement l’épithète de controversé, bien que le terme soit faible…il est…possédé.

Il est inargumentable que tout britannique ayant eu la chance de voir en salle ce film en 71 a été stigmatisé à vie. Après une écoute seulement, il est on ne peut plus clair qu’un jeune Clive Barker, alors étudiant se préparant à faire ses premiers courts métrages, a trouvé sa voix en le regardant. La Genèse maudite de Hellraiser me semble indubitablement mais subtilement relié à The Devils, autant au niveau de certain thème que de son esthétique (et vous lisez actuellement les mots de fanatiques de Hellraiser, il vous suffira de lire cette entrée pour le constater). C’est une corrélation que nous avons fait brièvement dans l’émission et qui mérite d’être développée plus amplement ici même.

Le fétichisme des symboles religieux, la déviance hypocrite du pénitent sont omniprésents dans les deux films. Ne perdons pas de vue qu’à la base, le terme cénobite réfère au moine chrétien et que Barker a su brillamment pervertir (exalter?) la rigidité morbide de ces moines pour créer par inversion une nouvelle hégémonie de souffrance, un dogme démoniaque de la mortification. Mad Movies a couvert à merveille ce sujet dans ce brillant article. Des comparaisons s’imposent:

Le Père Mignon et Pinhead, pape de l’Enfer

I want to hear your confession… (actual line)

We want to hear him confess himself… (actual line)

La première apparition du Père Mignon à l’écran…


Depuis la sortie en Blue-ray du film, j’ai eu le plaisir de le voir avec une telle qualité d’image que des détails jamais perçus précédemment prenaient une évidence fabuleuse. Ceci par exemple:


L’oncle Frank a un autel de fortune dédié Salomé (c’est la tête de Saint Jean-Baptiste dans l’assiette les enfants!). Outre nous expliquer le type de fascination que se coltine Frank, le premier film de Clive Barker s’appelait Salomé. Plusieurs des thèmes de bases de Hellraiser s’y trouvaient déjà; le plaisir de la mortification, les excès où peuvent nous mener les obsessions…En l’occurrence, The Devils n’est rien de moins qu’une relecture du mythe de Salomé. Ces thèmes sont tous déjà bien perceptibles dès le début chez Clive Barker.

À gauche, vous pouvez voir une statue modifiée par Frank, annonçant déjà l’apparence qu’auront les Cénobites (s’en est littéralement un vrai, en plus!). Ironie puissante que voilà: le syncrétisme ravageur de la religion chrétienne retourné contre lui-même! Amen!

Les mêmes obsessions pour la symétrie étouffante, les angles contraignants, la balance entre le noir et le blanc, déjà présents dans un film étudiant de Barker The Forbidden, une sorte de proto Hellraiser…


Dans le cas ultime où vous seriez sceptique de nos analyses, on vous rappelle que Oliver Reed a joué dans ce film:

Pour nous écouter, c’est ici

Matt Smith quittera Doctor Who après sa deuxième saison?

The Sun, un tabloïd britannique, annonce que Matt Smith serait déjà prêt à quitter la télésérie Doctor Who après sa deuxième saison.

Selon The Sun, Smith aurait annoncé à des amis qu’il quittera la populaire série pour s’attaquer à Hollywood et le milieu du cinéma.

L’acteur de 27 ans est présentement en tournage avec Karen Gillan (Amy Pond) sur le spécial de Noël de Doctor Who. Smith et Gillan retourneront à la production de leur deuxième saison ensemble immédiatement après la réalisation de l’épisode.

Pour l’instant, la BBC a déclaré : «… la BBC et Matt ne spéculeront pas sur ces choses.»

D’autre part, Matt Smith a été cité à plusieurs reprises disant qu’il aime le rôle et souhaite continuer à interpréter celui-ci pendant longtemps.

– Benoit Mercier

Les Trailers Park Boys de retour sur Showcase

C’est la veille de mon départ pour les maritimes et ceux qui me connaissent ne seront pas surpris de ma visite sur les lieux de tournage de la série Trailer Park Boys, Sunnyvale.

Après 7 saisons et 2 longs métrages, Wells, Smith et Tremblay ne sont pas au chômage. En novembre prochain, la station Showcase dffusera une série de 6 épisodes intitulé The Drunk and On Drugs Happy Fun Time Hour dans une formule qui a fait le succès du trio : le mocumentaire.

L’histoire est inspiré de l’interaction, hors-plateau, des acteurs et du public ne pouvant faire distance et offrant constamment drogue et alcool. Mike Smith, qui jouait Bubulle, décrit la série comme « Curb your enthusiasm après que la tête ait été fracassé par un marteau et nourrit de force par du fort et de la drogue. Belle synthèse.

Les Halifaxois seront rejoint par le « couple gai de superviseurs » et vieux complices John Dunsworth et Pat Roach. Ils seront joint par James Lifeson de Rush et Jay Baruchel. Un cameo de Jason Mewes avec ça?

Anecdote : ma passion pour TPB a même contaminé le Café Chaos où les employés abusent de l’expression « Plus. T’as suce plus » du gardien Donny, dont la voix québécoise est Jacques « Esco » Lussier.

– Ricky-Eric Gagnon

Festival Fantasia 2010 – Retour sur les derniers jours

Dans cette vidéo je vous parle rapidement de Blades of Blood, Castaway on the Moon et The Devils par Russell.

À ÉCOUTER

L’épisode de notre émission sœur le 7e Antiquaire dédié au réalisateur et à l’œuvre de Ken Russell.

Écoutez ici : http://archives.choq.fm/2009-04-22/12…

– Benoit Mercier

Ce que j’ai appris en regardant… The Room!

En attendant le petit vidéo de Benoit et moi qui discute de Birdemic, qu’on a vu à Fantasia en fin de semaine,  et pour faire suite à notre article de la semaine dernière sur le retour éminent (si c’est pas une joke) de Tommy Wiseau!! Voici ce qu’on peut apprendre lors du visionnement de The Room. (Tirée de mon blog)

THE ROOM
Titre Original: The Room
Année: 2003
Pays: États-Unis
Réalisateur: Tommy Wiseau (produit aussi tsé)
Avec: Tommy Wiseau, Juliette Danielle (qui?), le beau Greg Sestero et le petit Philip Haldiman dans le rôle du voisin en manque d’affection.

-Lorsqu’on salut quelqu’un, il faut toujours que ça soit précédé de « Oh HI » ex: Oh HI Mark! OH HI Johnny!
-Lorsqu’on donne un cadeau à sa blonde, il faut avoir l’air creepy.
-À San Francisco, il est normal de laisser notre jeune voisin venir interrompre nos préliminaires parce qu’il aime regarder.
-Une scène de sexe peut troubler sont spectateur. Ainsi que la scène post-sexe.
-Tommy Wiseau à des changements de mood assez rapide.
-Une chanson qui dit « I’m going CRAZAY » quand on nous montre Tommy Wiseau qui baise est approprié.
-Il est normal de n’avoir aucune réaction lorsque notre mère nous annonce qu’elle a le cancer.
-Il est aussi normal d’annoncer qu’on a le cancer et s’en crisser.
-Il faut aller fourrer chez ses amis quand il ne sont pas la puisqu’ils laissent leur porte débarré.
-Lorsqu’on à magasiner jusqu’à en être fatigué, c’est parce qu’on a rien acheter.
-Lorsqu’on se fait pointer un gun dans la face par un dealer de drogue parce qu’on lui doit de l’argent, y’a beaucoup de chance qu’on en réentendre pas parler.
-On dit NOT de la façon suivant : « NAAAAT! »
-À San Francisco, lorsqu’on joue au football, on se lance le ballon à 1 mètre de distance.
-Perdre ses sous-vêtements, « That’s life ».
-Un poulet, ça fait CHEEP! CHEEPCHEEPCHEEPCHEEPCHEEP! selon Tommy Wiseau.
-Les conversations de 3 gars ensemble qui parle de filles, ça fait aucun fucking sens.

Je vous laisse avec la meilleur scène du film à mon humble avis. Je vous laisse en jugez.
Chen NAAAAAT! Chénier

Crossover entre Stargate Atlantis et Universe!!

Selon Joseph Mallozzi, le Showrunner de Stargate Universe, les personnages des deux séries Stargate Atlantis et Universe se rencontreront bientôt pour un « crossover ».

Toujours selon Mallozzi, les acteurs de Stargate Atlantis viennent de signer un contrat pour apparaître dans un épisode de Universe. Le scénario de ce fameux épisode est en ce moment en cours d’écriture.

Pourtant, à l’origine, Joseph Mallozzi ne soutenait pas cette idée de rencontre. La problématique, comment ne pas faire interférences entre le téléfilm Stargate Atlantis: Extinction, dont le tournage est pour l’instant repoussé, et le fameux crossover. Il semble maintenant que les scénaristes ont trouvé une solution pour que le tout s’emboîte parfaitement sans qu’il n’y est d’interférences sur la continuité des deux séries.

Pour l’instant, nous ne connaissons pas le nom des acteurs qui feront le saut vers leur série soeur. Par contre, le showrunner promet des réponses à des questions soulevé par Enemy at the Gate, le dernier épisode de Stargate Atlantis: Où en est la relation entre Sheppard et Nancy? Est-ce que McKay et le Dr. Jennifer Keller se sont mariée? Est-ce que le Dr. Carson a réellement dit adieu à son ancienne vie ? Qu’est-ce qui se passe entre Ronon et Amelia?

Est-ce que j’ai besoin de vous dire à quel point j’ai hâte?

– Benoit Mercier