Les aventures du bébé-démon en Indonésie!

Voici le trailer pour le film Raped by Saitan. Un film qui semble vouloir rivaliser avec les films pourris post-2000 à la The Room, Birdemic, ou encore After Last Season. De ce que je comprend, on a affaire avec un gars qui se maquille le visage en  blanc et peut se rendre invisible pour violer des filles qui portent des bikinis et se transforment en bébé coké.

Je suis loin d’être expert en film indonésien, le dernier et peut-être seul film indonésien que j’ai vu est American Hunter a.k.a. Mission Mortelle, mais je sais que d’avoir une érection en indonésie, on peut facilement faire rire de soit.

Merci a Étienne pour le lien.

Chen Indo Chénier

Bill Murray parle Ghostbusters 3… et ce n’est pas positif

Le magazine GQ a récemment interviewé l’acteur Bill Murray. Ce dernier a révélé qu’il était de moins en moins enclin à jouer dans le prochain Ghostbusters.

Si au départ Murray était plutôt enthousiaste à l’idée de participer à la production d’un troisième film, il n’a fait qu’attaquer le projet depuis. C’est d’ailleurs son intérêt marqué suite à sa participation au jeu vidéo qui avait enclenché toute folie autour du retour possible de la franchise. Maintenant, l’acteur va jusqu’à dénigrer le travail de son ami Harol Ramis et son film «Year One»

« C’est tout un tas de pot. C’est de la foutaise. Il y avait une histoire – et je dois faire attention ici, je ne veux pas blesser les sentiments de quelqu’un. Quand je veux blesser quelqu’un, je veux vraiment lui faire du mal. [Rires] Harold Ramis a dit : oh, j’ai ces gars-là, ils écrivent sur The Office, et ils sont vraiment drôles. Ils vont écrire le prochain Ghostbusters. Et ils venaient d’écrire ce film qu’il avait réalisé [Year One]. »

« Year One. Eh bien, je ne suis jamais allé voir Year One, mais les gens qui y sont allés, y compris d’autres Ghostbusters, m’ont dit que c’était l’une des pires choses qu’ils n’avaient jamais vues de leur vie. Alors, le rêve vient de se vaporiser. Ce n’était plus là. Mais c’est le studio qui veut vraiment cette chose [la suite]. C’est une franchise. C’est une franchise, et ils ont fait un tas d’argent sur Ghostbusters »

Murray explique également durant l’entrevue qu’il a fait le film Garfield parce qu’il croyait qu’un des frères Coen l’avait écrit.

Lisez l’article complet de GQ ici.

– Benoit Mercier

Les extras DVD de Doctor Who saison 5

Ceux et celles qui mettront la main sur le coffret DVD de Doctor Who saison 5 à sa sortie plus tard cette année, auront droit à du matériel bonus fort intéressant.

En effet, en plus des commentaires audio et des épisodes Dr. Who Confidential, le coffret contiendra 2 nouveaux courts épisodes intitulés Meanwhile, in the TARDIS. Les 2 épisodes en question sont écrits par Steven Moffat lui-même et feront le pont entre certains évènements de la série.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Jour 7 – Merantau et We Are What We are

J’ai eu la chance en cette septième journée du festival Fantasia de visionner deux oeuvres qui sont carrément l’opposé l’une de l’autre. La première, Merentau, est un récit conçu dans la pure tradition des théories du mythologue Joseph Campbell.

La seconde, We Are What We Are est un film de cannibales de nouveau genre, encrée dans un réalisme déconcertant.

Merantau nous raconte les périples de Yuda, un jeune garçon qui vit selon les principes de la Minangkabau de Sumatra. Suivant la tradition vieille de plusieurs siècles du Merantau, Yuda quitte son foyer familial pour l’étranger afin de forger son caractère et prouver sa virilité. Une fois arrivé à Jakarta, les problèmes du jeune garçon se multiplient, c’est alors qu’il fait la rencontre de Adit, un enfant voleur, et de sa soeur Astri. Cette dernière se fait abuser par son employeur, un tenancier de bar houleux qui fait affaire avec des entrepreneurs européens qui font la traite de femmes. Yuda suivant son honneur devient le protecteur de la jeune femme et de son frère, quand cette dernière se fait kidnapper par les trafiquants d’esclaves, il entreprendra tout en son pouvoir pour la récupérer.

Si la description du film peut au départ faire penser avant tout à un drame, il n’en est rien. Merantau est un film d’action et de combats où on y pratique la « silat harimau », un art marital de la région. Sans être totalement dépourvu d’un scénario, le film est avant tout constitué d’enchainements de combats les plus spectaculaires les uns des autres. Nous sommes loin des échanges de coups de poing extrêmement chorégraphiés et quasi fantastiques de Ip Man. Les affrontements entrent Yuda et ses adversaires semblent beaucoup plus plausibles. On vise les articulations et les points vitaux, chaque coup semble amener son lot de douleurs et de maux. Certains sbires, suite à un échange de coups, se retrouvent dans des positions extrêmement douloureuses, atterrissent sur le sol ou sur des objets tête première ou encore sur le dos. Chaque combat est également très inventif, Yuda utilise son environnement pour combattre ses ennemis. Chaises, tabourets, tuyaux de métal et bouteilles de verre y passent. Les acteurs sont attachants et on ne peut pas leur reprocher une personnalité unidimensionnelle propre à certains personnages de film d’action.

Certaines scènes nous surprennent par l’emploi de thématiques lourdes. Les dialogues sont courts et directs. Yuda est un personnage attachant et crédible, mais la vedette lui est volée par le « méchant » du film que vous adorerez détester et qui étrangement réussi à faire décrocher plus éclats de rire.

À voir si vous êtes assoiffés de films d’action avec de l’âme et du coeur.

Remerciements à Louis-Éric Gagnon

– Benoit Mercier

La famille de We Are What We Are n’a rien de traditionnelle. Certes, elle possède son lot de problèmes comme toutes les familles. Le jeune frère est une brute au caractère impulsif et bagarreur et la mère est une femme anxieuse et tourmentée, contrôlante et parfois violente. Que dire de la jeune soeur qui, sous ses airs angéliques, se cache une manipulatrice. Mis à part ces démons, les similitudes avec le reste des familles de ce monde s’arrêtent là. Car, voyez-vous, la famille est composée de cannibales!

La vie est Mexico n’est pas facile, la famille est déjà pauvre quand elle perd son seul revenu, la boutique de réparation de montre du père. Ce dernier est retrouvé mort au début du récit et la famille est aussitôt plongée dans une panique et la désorganisation. Qui deviendra le chef de la famille? Qui apportera la « nourriture » au foyer et pratiquera les rituels ésotériques qui y sont rattachés? Alfredo, l’ainé peu enthousiaste à l’idée, prendra cette responsabilité. Avec son frère, il parcourra les rues de Mexico à la recherche d’une prochaine victime. Pourchassés par la police, ils tenteront coûte que coûte de compléter le « rituel » familial avant minuit.

La force du film réside dans le fait qu’il est complètement imprégné d’une atmosphère de véracité. Le rythme est lent, la photo est léchée et efficace, mais présente continuellement des environnements extrêmement salle et lugubre. Les quelques scènes tournées à la caméra à épaule contribuent beaucoup à cette impression.

Les acteurs sont aussi très impressionnants. Leurs relations inter-familiales sont très bien établies; on saisit rapidement les rôles que chacun d’entre eux tienne au sein de l’organisation familiale, les liens qui les unissent et les tensions qui les font affronter. L’intensité et l’émotion sont lisibles sur leur visage: une émotion qui découle d’une dimension humaine, très enracinée dans la vie de tous les jours et qui contribue beaucoup au malaise établi dans ce film.

Un film dérangeant, troublant qui vous restera dans la tête plusieurs heures après l’écoute.

Remerciements à Louis-Éric Gagnon

– Benoit Mercier

Eric Roberts nous a créé un monstre: SHARKTOPUS!

Voici le trailer pour un nouveau film de SYFY (dans le même veine que Mega Shark vs Giant Octopus, ou  Mega Piranha ou prochainement Mega Python vs. Gatoroid).

Selon la bande-annonce, on peut comprendre que Eric Roberts est responsable d’une création militaire ou peu importe et que sa création, bien sur, se met à bouffer des jolies demoiselles sur la plage.  Ça risque d’être très intelligent ؟

Bonus, c’est produit par Roger Corman, quand même!

(lien)
-Simonchenktopus Chénier

Photo de la distribution complète de The Walking Dead


À moins de vivre dans une grotte dans les derniers mois, vous savez que la chaîne AMC diffusera l’adaptation très attendue de The Walking Dead.

La première photo complète de la distribution est désormais en ligne. J’en ai les poils des jambes qui se redressent! Si vous ne connaissez pas The Walking Dead, c’est votre devoir en tant que bon geek de mettre la main sur l’oeuvre de Robert Kirkman et Charlie Adlard.

De gauche à droite : Emma Bell (pour l’instant son rôle est toujours inconnu), Jon Bernthal (Shane) , Steven Yeun (Glenn), Sarah Wayne Callies (Lori la femme de Rick), Chandler Riggs (Carl, le fils de Rick), Andrew Lincoln (Rick), Jeffrey DeMunn (Dale) et Laurie Holden (Andrea).

Merci à Alexandre pour la nouvelle.

– Benoit Mercier

Festival Fantasia 2010 – Jour 6 – Heartless de Philip Ridley: le vilain petit chaperon noir‏

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.
Philip Ridley est de retour, presque 15 ans après The Passion of Darkly Noon.
Qui ça?
Ne vous inquiétez pas si vous ne connaissez pas le bonhomme. Même les cinéphiles les plus aguerris n’ont souvent pas vu ses films. En tant que réalisateur, il n’a que trois métrages à son actif et son premier, hautement culte, The Reflecting Skin, est un grand introuvable. Vous allez devoir trimer pour mettre la main dessus (le Torrent sera une option nécessaire) mais la recherche vaudra le coup. C’est un film maudit au plus pur sens du terme et le meilleur rôle de Viggo Mortensen à vie, sans aucun doute.
Par contre, Philip Ridley est constamment présent dans une quantité de domaines artistiques: il a écrit plusieurs livres pour enfants, est dramaturge et metteur en scène de théâtre, il est peintre et parolier. Il connaît d’ailleurs une certaine notoriété dans tous ces domaines.

Ça vous fait penser à quelqu’un?

Un artiste multidisciplinaire, british, qui fait vagement dans l’horreur, le sexe trouble, qui a réalisé du cinéma en dilettante et qui a trois films à son actif?

Clive Barker hein? Effectivement, les ressemblances entre les deux sont troublantes. Malgré la quantité de prix gagnés par Ridley pour ses films précédents, il ne s’est jamais défini comme un réalisateur de cinéma. À l’instar de Barker, la cohérence de son univers est balzacienne et inextricablement reliée à toutes ses autres créations. En fait, je dirais qu’il en est de même chez Ridley et Barker; ce sont d’abord et avant tout des conteurs. Leur espace narratif est celui de la fable et le gore se retrouve souvent conjugué au mélodrame (comme dans tous le bons contes).

Son dernier film, Heartless, confirme d’emblée sa filiation avec Barker. Les thèmes, l’esthétique sont résolument similaires. C’est un mélodrame d’horreur, un conte doublé d’un drame social urbain typiquement british. Un très efficace, par ailleurs. L’univers sonore du film s’en charge diablement bien.

Voyons voir… Un jeune homme, un petit chaperon noir, un vilain petit canard, habite un royaume désenchanté avec sa mère et ses deux petits cochons de frères dans une grande maison de brique nommé les habitations Cendrillon. Il porte littéralement son coeur sur son visage. C’est un valet de coeur, un Jack of Hearts, un Jack of all Trades.

Dans le village, pas très loin de la rue Perrault, des créatures rodent, brûlant des gens à coups de cocktail Molotov. Ce sont les émissaires de Papa B, admirable figure faustienne sortie directement des romans de Barker. Papa B, c’est évidemment Belzébuth, mais c’est aussi Papa Bear, le Big Bad Wolf, c’est la Bête, celle de tous les contes, de la Bible jusqu’à la Belle et la bête. Son nom au consonances vaudouiques suggère qu’il est un Loa, quelque part entre Papa Guede et Baron Samedi. Il est d’ailleurs accompagné d’une petite princesse indienne scintillante nommée Belle. Papa B peut arracher le coeur qui couvre le visage du chaperon s’il accepte de lui en apporter un autre sur les coups de minuit. Un coeur pour un coeur… Le vilain petit canard pourra ainsi enfin se faire remarquer de la jolie princesse blonde, Tia.

Ou alors, il n’y a pas de démons, pas de princesses, pas de royaume. Nous sommes en Angleterre, les rues sont arpentées par des gangs, les princesses sont des putes, le démon est un pimp et le petit chaperon est schizophrène. C’est à vous de voir.

Souvent chez les britishs, Neil Gaiman et Alan Moore en tête, cette prédilection pour le monde parallèle de la fantaisie, du fantasme qui envahi subtilement le nôtre est virtuellement indissociable du thème de la maladie mentale. Alice aux pays des merveilles…redux. Plus que jamais, Ridley rejoint Barker et les conteurs britishs dans leur obsessions. On pense évidemment à Jacob’s ladder, avec lequel le film partage certains thèmes et imageries. Une faune assez lynchéenne traverse également l’ensemble.

Depuis sa sortie, le film accumule les détracteurs à un rythme alarmant. Les maniaques d’horreur restent sur leur faim et sont repoussés par ses inflexions mélodramatiques. Il ne mérite pourtant pas cette réaction. Ne perdons pas de vue que si Heartless ne réinvente rien, il n’est pas pour autant du remâchage. La sincérité de son propos et son ambiance mélancolique permettent de véritables moments d’émotion et d’angoisse. Philip Ridley n’est peut-être pas un réalisateur visionnaire…mais c’est définitivement un grand conteur.

Festival Fantasia 2010 – Jour 6 – Les fiancailles de Dan (première partie)

Quelle soirée électrique au théâtre Hall de l’université Concordia!

Plus de 700 personnes gonflées à bloc étaient rassemblées afin de visionner les nouvelles trouvailles de DJXL5 pour un autre de ses Zappin Party, un évènement annuel de Fantasia qui remporte toujours beaucoup de succès.

Ce fut également une soirée toute spéciale au festival pour l’un de ses plus fiers représentants. Daniel Walther, le bénévole bien connu des amateurs de Fantasia, y a demandé sa copine en mariage.

Pour les familles et amis de Daniel et Mélanie, mais également pour les fans et les habitués du festival, voici comment le tout s’est déroulé.

– Benoit Mercier