Stephen Sommers sauvera mon enfance?

Si l’achat du dernier coffret DVD de Tranformers n’a pas encore su vous réconcilier avec votre enfance, peut-être que le film G.I Joe saura le faire… ou peut-être pas. Ne soyons pas « geek anal » et laissons la chance au coureur.

Latino Review a diffusé une vidéo avec le réalisateur du film, Stephen Sommers. On le retrouve à Paris, face à la tour Eiffel, en train d’expliquer le tournage de certaines scènes d’actions riches en effets spéciaux.

Jour 18 – Fantasia 2009

Je m’entretiens aujourd’hui brièvement avec le mythique Daniel Walther. Si vous avez déjà assisté à une projection à Fantasia, vous avez probablement entendu le public crier son nom dès que les lumières s’éteignent.

Daniel est bénévole depuis plusieurs années pour le festival, il nous donne aujourd’hui ses films préférés de l’édition 2009 et nous dévoile un scoop!

– Benoit Mercier

En cette dix-huitième journée, j’ai également fait la connaissance de Michel Boulet, superviseur des projectionnistes pour l’Université Concordia.



Critique du DVD de Watchmen… selon la droite chrétienne et les mères surprotectrices

Un merci tout particulier à Jozef Siroka, de l’excellente section moncinéma de cyberpresse.ca. Dans une chronique récente, M. Siroka nous fait découvrir des sites Web spécialisés dans la critique de films, selon des principes hautement sévères. J’ai fait l’expérience de chercher leurs impressions sur Watchmen, sorti en DVD mardi dernier. Ouch…

Movieguide.org, un site axé sur les valeurs chrétiennes. J’inclus un extrait de leur critique :

«WATCHMEN est un répugnant, médiocre, interminable film rempli de violence sanglante, sexualité graphique, nudité extrême (sic), et d’humanisme (!), de valeurs antiaméricaines promouvant une utopie socialiste, où la justice et la bonté sont détruites pour une paix totalitaire.»

Kids in Mind est un site où des parents avertis indiquent des «scènes problématiques» pour la jeunesse d’aujourd’hui.

Selon leur critique, le message ultime du film serait : les humains sont des sauvages, de façon inhérente.

Malgré toutes impressions que ces sites montent sur les grands chevaux, je rapelle aux lecteurs de ce blogue que Watchmen est en effet un film pour adultes. Ce n’est pas Spider-Man ni Justice League Unlimited, du moins, dans le ton. Bonne écoute!

George Hardy, quel homme sympathique!

ChenetGoerges

Il y a six mois, quand nous avons écouté Troll 2 chez Simon Chénier, jamais nous n’aurions cru rencontrer un jour George Hardy, l’acteur qui interprète le père de la famille Waits. La vie est remplie de belles surprises. ALLEZ VOIR BEST WORST MOVIE LUNDI LE 27 JUILLET AU FESTIVAL FANTASIA!!!

Jour 16 – Fantasia 2009

Une journée bien remplie aujourd’hui au Festival Fantasia avec des amis de Douteux.org et de Simon Chénier, coanimateur des Mystérieux étonnants. Voici 2 vidéos qui font part de notre expérience. Si vous avez la chance d’aller voir le film Best Worst Movie lundi le 27 juillet, ne manquez pas cette opportunité. Ce film m’a fait rire et pleurer (vraiment). Un de mes coups de cœur de cette édition 2009!

– Benoit Mercier

Simon Chénier, coanimateur des Mystérieux étonnants, nous fait un de ses fameux liens entre Troll 2 et White Fire.

Complètement fatigué après une projection qui s’est terminée à 2 h du matin, Simon Chénier partage avec ses dernières forces son appréciation du film Best Worst Movie.
Croyez-nous, ça vaut le détour.

Jour 14 – Fantasia 2009

Crime or PunishmentPour vous donner une image, Crime or Punishment?!?, c’est le croisement entre un film de Quentin Tarantino sur le crack, une comédie romantique à l’humour noir et grinçant et une bande dessinée. Méchant mélange n’est-ce pas?

Aussi psychotronique que peut sembler être ma description, Crime or Punishment?!? sait divertir. Le réalisateur Keralino Sandorovich, qui est également le scénariste, est bourré d’imagination. Il a su allier scénarisation, mise en scène et direction d’acteurs.  Il en résulte un film extrêmement comique et divertissant qui surprend à chaque instant. Plus que de l’humour « pipi, caca », nous sommes projetés dans un univers loufoque aux personnages plus grands que nature où l’excentricité fait partie du quotidien.

Chaque scène fait remonter la barre du comique. Réactions subtiles, malaises, mot dit au mauvais moment, conflit entre les personnages, tout est agencé afin de faire déclencher le rire. Les acteurs ont une belle chimie entre eux et ont du plaisir à jouer, ça se voit.

Au niveau visuel, comme je l’ai dit plus haut, ça m’a fait beaucoup penser à la bande dessinée. Les plans sont très colorés et plaisants à regarder. Ils défilent devant nos yeux à toute vitesse. Le réalisateur revient souvent sur des scènes qui se sont déjà déroulées pour nous présenter ce qui s’est passé, mais sous l’angle d’un autre personnage. On s’aperçoit alors qu’un évènement anodin qui n’a passé que rapidement dans une scène était d’une importance capitale pour un autre protagoniste, on découvre alors un univers où tout est relié.

Un autre petit bonbon signé Fantasia. Je suis rarement déçu, n’est-ce pas?

– Benoit Mercier

Jour 13 – Fantasia 2009 (suite)

blackJ’ai expliqué dans la vidéo plus bas les raisons de mon absence durant les derniers jours. À vous d’y jeter un coup d’œil si ça vous intéresse! Mon retour sur le site du festival Fantasia fut marqué par des applaudissements et une ovation debout… on peut toujours rêver… Un bon film, par contre, ça se prend bien pour se remettre dans le bain et sur ce point j’ai été gâté par le destin (p.s. : je ne crois pas au destin).

En connaissez vous beaucoup de films d’actions ou les événements se déroulent au Dakar? Moi, non. « Black est un film français qui ne se prend pas trop au sérieux ». C’est ce qu’a déclaré le réalisateur Pierre Laffargue, alors qu’il s’adressait à la foule réunie dans le Théâtre Hall de l’Université Concordia, mercredi soir.

Nous sommes  invités à suivre les périples de Black, un braqueur professionnel qui tente de mettre la main sur une mallette contenant 3 kilos de diamants. Les choses seraient beaucoup plus simples pour notre sympathique voleur si ne se mêlait pas de la partie un cocktail explosif composé d’un banquier corrompu, d’un trafiquant d’armes, de mercenaires et d’un ex-colonel de la Bosnie accompagné de sa petite armée personnelle. Rajoutez à la concoction: de la trahison, une femme fatale et une trame sonore du tonnerre et vous pouvez commencer à vous représenter dans votre tête de quoi en retourne ce film.

Black, interprété par MC Jean Gab’1, est particulièrement charismatique et attachant. Son jeu m’a surpris, il vient nous chercher du revers. Black ne parle pas beaucoup, c’est un homme silencieux, imposant et qui fait peur, mais malgré tout MC Jean Gab’1 réussit à nous le faire aimer. Il y parvient en utilisant le langage non verbal, spécialement les yeux. On en vient à comprendre que Black n’est pas un personnage unidimensionnel. Il n’est pas l’ambassadeur du cliché du personnage barraqué et simplet. Au contraire, Black est comique, rusé et aussi extrêmement drôle.

D’ailleurs c’est probablement ce qui fait la force de l’œuvre,  son humour. Les scènes sont parsemées d’échanges et de dialogues savoureux qui font dégraisser le fond de votre gorge.

Sérieux ou pas, Monsieur Laffarque a su réaliser un bon film d’action bien rythmé, aux personnages accrocheurs et aux scènes d’action qui ne laissent pas beaucoup de place au répit et à l’ennui. Gardez un oeil ouvert pour une sortie en salle bientôt au Québec.

Réalisation: Pierre Laffargue
Scénario: Pierre Laffargue, Lucio Mad, Gábor Rassov
Interprètes: MC Jean Gab’1, Carole Karemera, François Levantal, Anton Yakovlev
Production: Lauranne Bourrachot, Marco Cherqui
Distribution: Evokative Films

– Benoit Mercier

Sam Raimi réalisera Warcraft

RaimiWarcraftSam Raimi, le réalisateur de films très chers à la pop culture tel que Spider-Man (le 3 ne compte pas) et Evil Dead a été engagé pour réaliser l’adaptation cinématographique du jeu Warcraft. Le film sera produit par Charles Roven (The Dark Knight, Batman Begins, 12 Monkeys) ainsi qu’Alex Gartner et Thomas Tull, PDG de Legendary Pictures. Chris Metzen, l’un des créateurs de Warcraft et vice-président du développement, département de création pour Blizzard Entertainment sera, coproducteur sur le projet. Warcraft sera coproduit et financé par Legendary Pictures et Wars Bros. Pictures.

En espérant que le film sera sur le grand écran d’ici 15 ans…

Source: http://www.fantasy.fr/articles/view/10095/sam-raimi-realisera-warcraft

– Benoit Mercier

Jour 10 – Fantasia

20thcenturyboysJ’avais adoré 20th Century Boys hier et j’avais donc très hâte de voir le deuxième chapitre. L’intrigue du premier chapitre était extrêmement prenante et le cliffhanger sur lequel le réalisateur Yukihiko Tsutsumi termine le film est absolument… souffrant! Je croyais donc faire un bon coup en assistant à la première représentation de la suite le lendemain.

Une petite note ici. Il est pratiquement impossible de lire sur Internet à propos de 20th Century Boys sans se faire vendre les bons coups. L’œuvre tourne autour d’un grand mystère et de l’identité secrète de Friend, un être charismatique masqué à la tête du parti politique qui règne sur le Japon en 2015. Alors, faites gaffe si vous vous aventurez à la quête de détails, c’est à vos risques!

D’ailleurs, je ne révélerai pas grand-chose sur le film. Simplement pour vous dire que, comparativement à la première partie, le film est plus difficile à suivre. On s’ennuie beaucoup de Kenji, le personnage principal du premier chapitre, autour duquel tournait l’intrigue qui était liée à son enfance. Kanna, sa nièce, qui n’était qu’une enfant dans le premier film est le personnage principal que l’on suit tout au long du récit. Elle poursuit le combat contre Friend et tente d’apprendre son identité et de contrer ses plans destinés à la destruction du monde.

Nous n’apprenons pas grand-chose sur Friend dans ce chapitre. En fait, j’ai l’impression que le film ne fait pas avancer réellement l’histoire. Kanna fait quelques découvertes, mais cela semble superflu comparativement au temps qui lui est accordé à la caméra. On se surprend à attendre les moments ou certains vieux personnages refont surface mais là, j’en ai déjà trop dit.

J’ai tout de même, comme pour le premier, eu beaucoup de plaisir à écouter 20th Century Boys et j’ai déjà hâte au troisième et dernier chapitre. C’est là en fait que réside ma plus grande critique. Elle ne se retrouve pas au niveau du film comme tel, mais au niveau de l’organisation de Fantasia. 20th Century Boys est un épique en trois parties. Le troisième chapitre n’est pas encore sorti au Japon. Donc si vous vous êtes déplacé pour assister aux deux représentations à Fantasia, vous avez sûrement été surpris à la fin du deuxième film de tomber sur un «  To be continued… « . Je crois que le minimum qui aurait du être fait, par respect  pour l’auditoire, c’est d’annoncer dans le programme écrit et sur le site Internet de Fantasia que 20th Century Boys est raconté en 3 parties et que la troisième n’était pas disponible. Je trouve ça très dommage. Surtout si on considère la longueur des films et de la complexité de l’histoire, il est certain que si vous arrivez à mettre la main sur le troisième chapitre, il va absolument falloir vous retaper les 2 premiers films.

– Benoit Mercier

crush_and_blushUne petite comédie romantique sans les clichés s.v.p. Décidément les Sud-Coréens ne cessent de me surprendre cette année. Je serai honnête, je ne suis pas un grand connaisseur du cinéma asiatique et si en ce moment, en lisant cela, vous vous dites: « pauvre inculte! », vous avez raison!

Cela étant dit, reste, que Crush and Blush fera fondre votre cœur, que vous soyez un cyborg qui questionne son humanité ou un « Average Joe » comme moi.

Les personnages sont « vrais  » et attachants. Les situations dans lesquelles ils s’entremêlent restent crédibles et toujours accompagnées d’une petite touche d’humour bien placé. En regardant Crush and Blush vous avez l’impression d’être témoin d’une tranche de vie de personnes biens réelles. La distribution des acteurs fait le film. Kong Hyo-jin est particulièrement émouvante dans le rôle de Me-sook, une jeune femme amoureuse de M. Seo, un collègue de travail, dans le lycée où elle y enseigne l’anglais. Elle s’alliera avec Jong-hee la jeune fille de celui-ci afin de contrecarrer les avances d’une autre prétendante. Les choses se compliquent alors que l’amitié entre la jeune femme et l’étudiante grandit. Car l’une veut secrètement conquérir le cœur de M. Seo,  tandis que l’autre veut empêcher le divorce de ses parents.

Sautez sur la chance pour le voir le 20 juillet prochain à Fantasia, vous quitterez la salle de cinéma avec le pas un peu plus léger.

– Benoit Mercier

ThehorsemanJessie, la fille de Christian Forteski, un exterminateur, est retrouvée morte. Le rapport du médecin légiste stipule qu’on a retrouvé dans le sang de la jeune fille de l’héroïne et d’autres narcotiques. Peu de temps après sa mort, Christian reçoit par la poste une vidéocassette pornographique. Sur la cassette, on y voit sa fille complètement désorientée et droguée en train de d’accomplir des actes sexuels avec trois hommes. Christian part alors dans une quête pour retrouver les hommes responsables de la mort de sa fille. Une quête de vengeance.

Une prémisse bien simple pour un film à la thématique très lourde. À lire la description sur papier, on serait tenté de croire qu’on a déjà vu ce film des centaines de fois, détrompez-vous.

Là où The Horseman tire sa force, c’est dans l’approche intimiste qu’a le réalisateur Steven Kastrissios avec son personnage principal. Il nous présente Christian comme une personne bien réelle, un homme qui souffre véritablement. Comparativement à d’autres films qui seraient tentés d’exploiter cette prémisse de base pour enchaîner les scènes de violence, la clef de la réussite de The Horseman réside dans les scènes calmes de tranquillité, ces scènes où l’on voit Christian se remémorer sa fille.

Christian n’est pas Superman ou un débile sanguinaire, il est loin d’être invincible. S’il est vrai que les scènes de violence sont particulièrement sanguinaires, la plupart du temps, tout est sous-entendu. On ne dévoile que rarement les blessures ou les tortures infligées par le personnage principal. Vous connaissez le public de Fantasia? Un goutte de sang et c’est le délire le plus complet. Pour vous donner une image, le film est à ce point intense et bien fignolé qu’il a réussi à instaurer le calme sur certaines scènes qui autrement auraient déclenché la folie.

Au niveau visuel, je dois avouer que je n’étais pas convaincu au début. La photo est plutôt simple et faite, il semblerait, avec les moyens du bord. J’ai vite laissé de côté cette préconception. Au contraire, puisque cette simplicité dans la photographie vient appuyer davantage le sentiment de véracité qui émane de ce film.

Voilà, arrêtez de me lire et essayez donc de mettre la main sur The Horseman.

– Benoit Mercier

Anticipation 2009 offre des inscriptions «d’essai»

Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec M. René Walling lors de l’avant-dernière émission à propos d’Anticipation, le prochain congrès de science-fiction issu de l’organisation de la World-Con. Cet évènement unique, qui se tiendra à Montréal du 6 au 10 août, offre maintenant à de nouveaux adeptes de science-fiction l’occasion de participer pour une journée, question de découvrir Anticipation et savoir si cela leur plaît. Moyennant une somme raisonnable (entre 75$ et 95$, selon la journée), vous pouvez participer aux activités de ladite journée.

Rendez-vous sur le site officiel pour plus de détails et restez branchés sur notre blogue pour des entrevues spéciales avec les artisans de la SF au Québec.