Le comic book: une introduction
Cette conférence a pour but de faire connaître de façon sommaire l’univers, l’industrie et le travail artistique qui se cache derrière le comic book étasunien. Accompagné de support visuels, cette conférence couvrira quatre grands volets:
-Historique: un survol rapide et imagé de l’histoire du comic book, de ses origines à la situation actuelle.
-Auteurs: une explication du rôle des auteurs dans le comic book, leurs défis et leurs tâches
– Mythologie et culture populaire: comment le comic book a influencé la culture populaire au cours des années et comment celle-ci, à son tour, s’intègre à ce médium.
-Finalement, un petit guide pratique indiquant la structure des comics book en tant que série, comment choisir et débuter la lecture d’un ou plusieurs titres.
Ça vous intéresse? La conférence sera donnée le jeudi 23 avril 2009, Journée Mondiale du Livre 2009, au Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil, local C-250 de 12:30 à 13:30. L’admission est gratuite, gracieuseté de la Librairie Coopérative Édouard-Montpetit.
Pour vous y rendre en transport en commun:
Du Métro Longueuil, prenez l’autobus 8, 88 ou 28 qui vous amènes directement devant le cégep. Prévoyez 3$ en argent comptant pour chaque voyage simple ou l’achat de billets via la carte Opus peut se faire au Métro Longueuil.
Par google map ici.

Cette série a connu plusieurs auteurs depuis son reboot: Geoff Johns, Dave Gibbons et Peter Tomasi. Les changements n’ont cependant eut aucun effet négatif sur la qualité de cette série. Il s’agit du Green Lantern Corps qui est reformé par une multitude de personnages intéressants. L’esprit d’équipe, l’amitié et la persévérance fait partie des thèmes explorés à travers les différentes arches d’histoires. Pendant que Green Lantern met l’accent sur Hal Jordan, GL Corps suit plus particulièrement: Kyle Rayner, Guy Gardner, Kilowog, Bzzd, Mogo, Soranik Natu et Sodam Yat qui est le nouvel Ion. La série est une vraie oeuvre épic qui est, selon mes goûts, une des meilleures séries chez DC. La richesse qui se trouve à travers les GL Corps est l’exploration des différents personnages. Je n’aime pas beaucoup faire des comparaisons dans mes critiques, mais la façon dont les auteurs nous font vivre les personnages me fait penser à comment Lost nous présentait ses personnages lors des premières saisons. Malgré que les aventures du Corps soient grandioses, elles ne dépassent pas en importance ce que les personnages vivent entre eux et sont: Héroïque et valeureux. Je ne serais pas surpris que Sodam Yat ait sa propre série dans le futur, Tomasi réussit a en faire quelqu’un de grand par l’acharnement du personnage à rester fidèle à lui-même face aux épreuves personnelles auxquelles il a fait face. Les événements comme Sinestro Corps War et Blackest Night ne peuvent être complète sans la présence de Tomasi et sa plume sur GL Corps, dans la préparation ou le déroulement. Le fait que cette série ne soit pas dans le top des ventes me consterne, ce n’est pas parce que ça se vend beaucoup que c’est bon et c’est pas parce que ça ne se vend pas beaucoup que ce n’est ordinaire…
C’est à mettre dans votre panier d’épicerie. Le mélange parfait entre le comic de super-héros et la liberté d’un label indépendant. Normalement, lorsqu’on a affaire à un issue numéro 1, nous avons une introduction sur les personnages, la situation. Bref, on met la table sans nécessairement mettre le ton à la série. Ce n’est pas vraiment le cas, il s’agit d’une grosse claque sur la gueule: Une vraie mornifle. L’introduction des personnages est fait de façon, par le biais d’un flash back raconté, à nous laisser croire que l’auteur nous laisses une pause suite à l’introduction commando style « get the fuckin’ fuck down », mais il en remet davantage! La conclusion de cette première issue respecte parfaitement avec le style donné. Mark Waid se donne une liberté très sombre avec son personnage, pourquoi le plus fort devrait-il être gentil. Si vous mettez la main sur la première issue, vous ne serrez pas capable de suivre en recueil.

Il s’agit d’une série de cinq numéros, parue sur Marvel Knights, sur les origines de Magneto. Rien de bien original à première vue, mais cette série a toutes les raisons d’avoir été faite. Il s’agit du comic parfait pour démontrer aux septiques que les comics sont de la littérature et non pas seulement du fastfood for brain. Vous avez tous rencontré quelqu’un qui ne veut pas comprendre, que plusieurs comics contiennent des histoires écrites avec intelligence, application et un souci de l’écriture: « c’est pour les enfants ça! », « ouin mais c’est comme les films américains », « c’est des affaires de gros monsieurs musclés qui se tapent sur la gueule », etc. Nous savons tous qu’il s’agit de préjugés, parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de lire un comic. Il y a plusieurs titres « faciles » pour pouvoir introduire ceux qui ont l’esprit ouvert: Fables, Y: The Last Man, Walking Dead, etc. Magneto Testament pourrait faire partie de cette liste facilement. Il ne s’agit pas des premiers moments de Magneto, mais des épreuves de Max sous le troisième Reich. Il faut savoir préalablement que Max « deviendra » Magneto pour savoir qu’il s’agit bien d’une origine X-Men. L’histoire est parsemée de moments historiques, nous donnant l’ampleur de la situation, en introduction l’auteur explique les recherches qu’il a faites pour rendre le récit le plus près possible des faits historiques. La mise en situation est comme La Vita è bella, dans la façon de mettre en situation des personnages fictifs à travers un événement historique. C’est dans cet ordre d’idée que j’énonce qu’il s’agit d’un comic à faire lire à un septique, puisqu’il s’agit d’un drame sur l’holocauste par le point de vue des victimes qui l’ont vécu. Il y a certains indices qui démontrent le pouvoir de Magneto et Pak réussit brillamment à introduire « ces actes invraisemblables » par le point de vue du jeune Max qui nous raconte sa vie. Ces actes sont fait à travers des événements qui ne demandent pas nécessairement de tel pouvoir et la narration laisse beaucoup de place à la première personne.
Je ne m’énerve pas pour rien avec Boom! Comics. Après peu de temps(une journée), Diamond Comics n’a plus aucune copie de cette issue. Le second printing est en cours et lorsqu’il y a un sell out chez Diamond, ça ne signifie pas que les magasins sont à sec.
On s’en doute déjà beaucoup, Aquaman fera son apparition dans Blackest Night de johns et Tomasi. Il s’agit de l’événement 2010! Si la qualité de Sinestro Corps War s’y trouve, ça va être l’été de mes 11 ans à 28 ans.