Stan Lee jouera un zombie dans The Walking Dead?

En tournée pour faire la promotion de la deuxième saison de The Walking Dead, Robert Kirkman, auteur et créateur de la série de BD, s’est entretenu avec The A.V. Club concernant les caméos potentiels que l’on retrouvera dans la deuxième saison.

Selon l’auteur, plusieurs personnes, amis et collèges lui auraient demandé de pouvoir interpréter un zombie dans un épisode de la seconde saison : « J’aimais pouvoir dire “oui” à tout le monde, mais il y a un maximum de zombies que l’on peut intégrer dans un épisode ».

Par contre, Kirkman a toutefois ajouté que les fans voudront être attentifs lorsque la populaire série de AMC reprendra l’antenne en octobre prochain, vous pourriez y reconnaitre des personnalités connues.

« Il y a quelques personnes qui m’ont demandé, et il y aura quelques apparitions intéressantes pour les fans de BD durant la deuxième saison. Je ne veux pas divulguer le nom de ces gens, cela pourrait les ennuyer. Honnêtement, Stan Lee a demandé à être un zombie sur le show et c’est réalisable »

Imaginez une version zombifiée de Stan Lee crier excelsior!

– Benoit Mercier

Les maîtres du Tetris

Au mois d’août dernier, à El Lay, avait lieu les Championnats du monde de Tetris classique (le terme classique provient du fait que les parties étaient disputées sur la version originale sur NES). Plus de 200 joueurs y ont démontré leur talent, mais seul le californien Jonas Neubauer en est sortit victorieux et plus riche de 1000 $. Un certain Adam Cornelius y était présent pour la réalisation d’un documentaire sur l’histoire complète du Tetris de compétition, soit de 1990 et la suprématie de Thor Aackerlund à nos jours. Voici la bande-annonce de son film intitulé Ecstasy of Order: The Tetris Masters qui ne devrait sortir qu’en 2012 : 

– ‘xim Sauriol

L’adaptation de The Dark Tower en difficulté?

Le projet d’adaptation de la populaire série de sept livres The Dark Tower du romancier Stephen King est peut-être en difficulté.

Selon le site Variety, des sources liées à la production auraient transmis des informations voulant que devant l’ambition du projet, trois films entrecoupés de téléséries, Universal se retire potentiellement pour des causes financières.

Si tel est le cas, Image Entertainment pourrait prochainement se mettre à la recherche d’un nouveau studio afin de collaborer avec Universal ou tout simplement pour financer la totalité de la production.

En septembre dernier Ron Howard avait révélé ses intentions d’adapter The Dark Tower en trois films, il serait assurément à la barre du premier.

Quant à lui, l’acteur Javier Bardem serait sur le point de conclure les négociations pour interpréter le rôle de Roland Deschain, le protagoniste principal des romans de King.

Les sources ont également indiqué à Variety qu’officiellement à ce jour le projet est toujours sur la table. La date de sortie du premier obus serait prévue pour le 17 mai 2013

– Benoit Mercier

66 millions pour Thor au cours du weekend

Depuis vendredi dernier, le film Thor du réalisateur Kenneth Branagh a récolté des recettes estimées à 66 millions de dollars au box-office dans son weekend d’ouverture en Amérique du Nord.

Déjà projeté depuis les deux dernières semaines à l’international, où il était diffusé dans quelques cinémas sélectionnés, ce montant s’ajoute à une somme de 176 millions pour un total de 242 millions.

10% des recettes (6.6 millions) obtenues durant la fin de semaine proviennent des salles de type IMAX.

En se fiant à la somme amassée durant les trois derniers jours, Thor se retrouve à la neuvième position des films les plus rentables de Marvel dans son weekend d’ouverture, se retrouvant ainsi derrière les trois films de Spider-Man, les deux films d’Iron Man, X-Men 2 et le prequel de Wolverine.

Le film met en vedette Chris Hemsworth, Sir Anthony Hopkins, Natalie Portman, Tom Hiddleston et Kat Dennings.

– Benoit Mercier

Première image du plateau de tournage de Batman: The Dark Knight Rises

On ne voie pas grand-chose, mais une première image tirée du plateau de tournage de Batman : The Dark Knight Rises, film du réalisateur Christopher Nolan, est apparue sur les internets.

Selon ce qu’on peut observer, plusieurs fans spéculent que le trou rempli d’une substance verte qui se retrouve dans l’image serait en fait un Lazarus Pit, un puits aux propriétés surnaturelles utilisé les morts à la vie et qui offre la vie éternelle à ceux et celles qui s’y baignent. Toujours selon les rumeurs, le puits en question pourrait ramener à la vie Ra’s Al Ghul, interprété dans le premier film dans la franchise par Liam Neeson.

Personnellement, je crois que c’est très peu probable. Les films de Batman de Nolan se sont jusqu’ici efforcés de rester collés à un sentiment de « réalisme ». L’utilisation du puits de Lazarus retournerait d’une dimension fantastique qui est davantage le propre des Comic Books.

Le tournage de Batman : The Dark Knight Rises se déroule présentement à Jodhpur en Inde.

– Benoit Mercier


Michael Bolton obsédé par Jack Sparrow!

Demain, mardi le 10 mai, The Lonely Island publieront leur album hautement attendu Turtleneck & Chain qui comprend les chansons I Just Had Sex (avec Akon), The Creep (avec la voix de Nicki Minaj), Motherlover (mettant en vedette Justin Timberlake)… et Jack Sparrow (avec rien de moins que Michael Bolton lui-même). Le clip de cette chanson a été diffusé lors du dernier épisode de SNL et est déjà très populaire sur YouTube avec raison. Le voici :

– ‘xim Sauriol

All Along The Watchtower

All Along The Watchtower est une oeuvre phare de Bob Dylan et la 48e meilleure chanson de tous les temps selon le magazine Rolling Stone. Depuis, sa parution en 1967 sur l’album John Wesley Harding, elle a été reprise par une multitude d’artistes allant de The Jimi Hendrix Experience à Dave Matthews Band, mais c’est la version du compositeur Bear McCreary qui importe ici. Celui qui a créé les bandes sonores des téléséries The Walking Dead, Caprica, The Cape…et surtout Battlestar Galactica a composé pour cette dernière une version de ce classique pour la scène finale de la saison 3. Cette chanson est devenue par la suite une partie importante du show, plusieurs versions ont agrémenté la série télé et la version de Jimi Hendrix a été jouée dans la toute dernière scène de cette série. Et les paroles ont souvent été citées dans les dialogues.   

Récemment, les membres de Sacramento State Jazz Singers ont réalisé une [superbe] performance de cette version pendant le Monterrey Next Generation Festival.   

– ‘xim Sauriol

La traque pour éliminer Bowser Laden

Le programme télé français Tout le monde il est beau, animé par Bruce Toussaint, revisite chaque semaine l’actualité politique sur un ton léger et caustique. L’émission qui fut diffusée hier comprenait cette version à la Super Mario de la traque américaine pour éliminer bin Laden

– ‘xim Sauriol

Bande-annonce de Conan the Barbarian

Voici la bande-annonce de Conan the Barbarian [à ne pas confondre avec Conan the O’Brien], film qui envahira les écrans le 19 août prochain. C’est Jason Momoa (principalement connu pour ses interprétations de Jason Ioane dans Baywatch, Ronon Dex dans Stargate: Atlantis et Khal Drogo dans Game of Thrones) qui reprendra le rôle popularisé au grand écran par Arnold Schwarzenegger. Ce film est réalisé par Marcus Nispel (réalisateur de Friday the 13th, The Texas Chainsaw Massacre et d’autres horreurs telles des vidéoclips pour Cher et George Michael).

http://www.youtube.com/watch?v=JLtyuLGsj8Y

– ‘xim Sauriol

Remix disco de la chanson-thème d’Alien

Voici quelques informations provenant d’un lecteur allumé (Etienne Forest) :  

C’est sorti le 21 septembre 79, donc 5 mois après la sortie du film. Sur la face B, il y avait Around the World in 80 Seconds, qui est pas mal funky!

Il est à noter qu’en 1980, Nostromo a… sorti un autre 45 tours sur lequel figurait Alien, la version disco du thème de The Black Hole (film de Gary Nelson) et… la version électronique de l’Imperial March de Star Wars!

– ‘xim Sauriol

ARTIFICIAL INTELLIGENCE a dix ans: plaidoyer pour une consécration nécessaire

Récemment, ce fut le dixième anniversaire du film Artificial Intelligence, cette bouleversante fable restée essentiellement incomprise. Une timide commémoration, prenant la forme d’un blu-ray blu-ray anonyme (bien qu’attendu avec impatience par plusieurs) et la fête est finie.

Il me semble urgent (voir même vital) de retourner, 10 ans plus tard, sur la perception que les gens ont de ce film, question de lui rendre  justice. Les perspectives erronées qui lui sont attribuées l’ont presque condamné. Ne pas apprécier le film, c’est une chose.  Répéter ad nauseam les mêmes arguments pour l’exprimer, surtout quand il sont faux, est consternant.

C’est en 2001 que sort A.I. La date de sortie du « dernier » film de Kubrick, poétiquement, prophétiquement, évoque sa plus grande œuvre, la plus importante du cinéma à mon humble avis. Plusieurs d’entre vous le savez déjà, c’est un projet que Kubrick a développé pendant plusieurs décennies et qu’il a ensuite offert à Steven Spielberg de son plein gré, pour plusieurs raisons. Ce fut la rencontre entre deux philosophes, une symbiose créative, une fusion totale.

Au cinéma, je suis bouleversé par cette oraison funèbre de Spielberg, je suis convaincu de sa consécration, je suis catégorique qu’il est un des plus grands films de la nouvelle décennie. Ce qu’ Avatar aura été , je pensais qu’A.I le représenterait à l’époque.

Et puis le public, le critique, le maniaque de Kubrick s’est prononcé. Rien n’aurait pu me préparer à cette réaction. Ma consternation fut complète mais plus encore, je fus profondément attristé par la condescendance généralisée de cette réaction. Devant cette réception glaciale, j’ai légèrement douté de mon jugement. Je me suis ensuite rangé: le film était venu bien trop tôt. Il faudrait probablement une décennie avant que le public ne comprenne ce qu’il a condamné. L’association à 2001 aura été de mauvais augure; rappelons nous que l’opéra cosmique de Kubrick avait eu droit également à ce genre d’accueil.

Inutile de préciser à quel point on m’a trouvé prétentieux. De ma certitude émergea la colère. J’ai défendu le film becs et ongles presque une décennie. Depuis, je me suis assagi sur le sujet, mais non pas par résignation : j’ai eu le temps d’écouter ce que tout le monde pensait savoir du film.
Aujourd’hui, je sais sans équivoque la raison de son accueil. Elle tient plus ou moins à 5 éléments qui sont répétés constamment par l’essentiel des nombreux détracteurs, sur le même ton, avec les mêmes termes, comme une litanie. Les voici, accompagnés une fois pour toute de rectifications… 1-La perception qu’avait le public de Spielberg : en 2001, il se trouvait encore des gens persuadés que Spielberg n’était rien d’autre qu’une machine à blockbuster.

C’est un préjugé généralement entretenu par un bon nombre de gens, y compris certains cinéphiles. Ils ont tendance a oublier ce que Spielberg a vraiment offert à son public, une balance entre le film d’auteur et le divertissement populaire, entre la virtuosité technique et l’émotion pure. Les intellectuels sont très souvent inconfortables avec le mélodrame, surtout quand il opère bien. Ils sont forcés à l’émotion et ça les indispose. Ils trouvent ça grossier et vulgaire. Pourtant, le mélodrame est un genre qui possède sa mécanique propre, à l’instar de l’opéra ou de la tragédie. Il ne se targue pas d’être autre chose. Le mélo, le vrai, le poignant, c’est un art que Spielberg maitrise à merveille.

Le grand public, lui, peut probablement nommé tout au plus une dizaine de réalisateurs et leurs films. Dans leur cas, Familiarity breeds contempt, tout simplement (ahhh tu sais…l’est comme ça Steven…les juifs et les martiens!).

2-L’usurpation du projet de Kubrick par Spielberg

Ce qui ne c’est jamais produit. Kubrick avait longuement pensé à Spielberg pour le réaliser. Selon lui, A.I demandait la sensibilité de quelqu’un comme lui, capable de comprendre l’enfance, de maîtriser l’émotion mais aussi un virtuose technique. Kubrick voulait faire le film avec un vrai robot! Il a simplement attendu que la technologie puisse lui offrir une alternative.
Si Kubrick était un cinéaste-technicien qui s’interroge sur la condition humaine, Spielberg est un humaniste fasciné par les aspects techniques du cinéma.

3-La Trahison de Spielberg envers Kubrick :
J’ai entendu cette phrase tellement de fois. La vision de Spielberg a contaminé celle de Kubrick. Les obsessions thématiques de Spielberg ont été engoncées de force dans le scénario original et patati…

Faux. La collaboration entre les deux fut très étroite. Comme ce fut toujours le cas chez Kubrick, les recherches, les storyboards, les sketches et le scénario sont des œuvres volumineuses. Elles furent respectées à la lettre par Spielberg. À la limite, il serait juste de dire que le projet de Kubrick avait déjà une facture…spielbergienne.

4-L’obsession pour le génocide et les extraterrestres:

Finalement, c’est vraiment de ça qu’on accuse le plus souvent Spielberg.

L’idée du génocide (des robots) est celle de Kubrick. Elle traverse d’ailleurs son œuvre assez souvent. Kubrick a longtemps travaillé à la conception d’un film sur le sujet intitulé Aryan Papers. Il l’a abandonné après avoir vu Schindler’s list, un des plus grands films de l’histoire du cinéma selon lui. C’est d’ailleurs ce film qui l’a finalement convaincu de donner A.I à Spielberg

Les « extraterrestres de la fin » (soupirs).

Vous savez, même si ça en était, le film ne perdrait rien de sa puissance. Par ailleurs, le Deus ex machina de leur apparition à la toute fin du film n’a rien de facile: c’est un processus scénaristique vénérable s’il en est (ne perdons pas de vue que A.I emprunte au conte).
La fin du film est tout de même traversée d’une certaine grâce. Cela dit, ces extra-terrestres, ce n’en sont pas. Les créatures de la fin sont l’évolution future des robots, désormais des êtres vivants à part entière. Ils sont des robots vivants, tout simplement. Un forme de vie synthétique parfaite.

Les gens ont tendance à condamner un film si la fin les déçoit, comme si la qualité de l’œuvre au complet pouvait être annulée par les quelques minutes de la fin. Dans le cas d’A.I, l’incompréhension de la fin, causé par les préjugés du public, retire énormément de puissance au propos.

Si les robots angéliques de la fin sont désormais des êtres vivants, c’est directement à cause de la soif d’amour et des aspirations de petits robots comme David. Il fut le premier, l’initiateur, un homme parmi les singes. La simplicité de son désir aurait eu le temps de s’enrichir à travers les siècles jusqu’à ce que, virtuellement, elle devienne le balbutiement d’une essence. Il est la confirmation d’un passé lointain où cette race a commencée à désiré, vouloir et, au final, exister.

5-La fin naïve et mélodramatique:

Une lame à double tranchant. La fin l’est sans doute pour quiconque n’ayant pas saisi les éléments mentionnés plus haut. Dans quel cas votre lame est émoussée. La fin sera donc attribuée, préjugés obliges, à Spielberg. Le robot à simplement droit (certain diront que c’est suffisant) à l’amour de sa mère.

Dommage: la fin est on ne peut plus Kubrickienne; David a droit à l’illusion de l’amour. C’est la leçon ultime du film, profonde et lourde. La manquer, c’est écouter une fable et ne rien comprendre de la leçon finale parce qu’on est consterné par la faculté de parole des animaux.
Il n’y a aucune différence entre le simple désir binaire d’un robot et celui des hommes, provenant d’une ancienne programmation organique. Avant de vouloir être aimé, le singe n’a voulu qu’une chose. Survivre. Il en sera indubitablement de même avec les intelligences artificielles, dans le torrent des siècles. Selon Spielberg, le robot a des vrais émotions. Selon Kubrick, les émotions humaines sont un programme. Au final, tout le film est basé sur cette balance entre deux opposés qui disent la même chose.

Je conclus ma litanie. Je ne suis pas seul. Un nombre grandissant de gens sont de mon avis et le verbalisent de manière pertinente tous les jours sur Internet.

Cette année, Artificial Intelligence a dix ans. Y’a pas beaucoup de monde à la fête. On se revoit dans une autre décennie?

« maybe it’s not such a surprise that AI had difficulty finding a audience and ended up being one of Spielberg’s rare box office also rans. That was the price Spielberg paid for demonstrating the artistic integrity so many doubt he has, and for the ingenuity he is almost never given credit for. AI: Artificial Intelligence, though the most remarkable film of 2001, may prove to be a movie for the future. »

-FRANCIS OUELLETTE