Batman inc. est une série publiée chez DC Comics à travers laquelle Bruce Wayne, alias Batman, tente de recruter tous les super héros de la planète opérant sous le symbole de la chauve-souris afin de les réunir au sein d’une même organisation.
Par la création de cette « franchise » mondiale, le but avoué de Bruce Wayne est d’amener la légende du Batman à un autre niveau et d’agrandir la portée de sa quête contre le crime aux quatre coins du globe. Pourquoi craindre Batman si on vit au Japon? Mais si on le retrouve près de chez soi, sous une forme légèrement différente, les criminels y penseront deux fois avant d’agir et la mission du chevalier noir atteint une tout autre ampleur.
À compter du #6 de Batman inc., les recherches du protecteur de Gotham l’ont amené à visiter l’Afrique où il y a fait la connaissance de Batwing. De son véritable nom David Zavimbi, Batwing devient la plus récente recrue de Batman inc. Il s’agit d’un super héros muni d’une armure dotée d’un de propulseurs qui lui permettent de voler.
L’auteur Grant Morrison à qui on doit la quasi-totalité des titres de Batman en ce moment est l’homme derrière la création de ce nouveau personnage. Comme pour plusieurs de ses oeuvres, Morrison s’inspire et pige allégrement dans le passé de publication de DC Comics afin de faire des « relectures » intelligentes et pertinentes d’une saveur plus moderne. Que ce soit un personnage qui apparait le temps d’une seule case, ou qu’il s’agisse d’un vieux concept oublié depuis des lustres par les fans, Morrison décortique ce qui avait déjà été fait et le réactualise au goût du jour.
Batwing, il se trouve, ne fais pas exception. On peut le retrouver brièvement sous une autre forme dans le Batman #250. Dans cette histoire, trois gamins racontent leur rencontre avec Batman. Leurs témoignages divergent et la réalité est exagérée, mais dans l’une d’entre elles, Batman est décrit comme un homme de race noire qui se propulse à travers le ciel grâce à une armure technologiquement avancée.
Les ressemblances sont frappe! Morrison frappe encore!
– Benoit Mercier