La couverture de Batman Inc. dévoilée

Voici enfin dévoilée la couverture de Batman Inc., une nouvelle série écrite par Grant Morrison et dessinée par Yanick Paquette.

Nous avons rencontré Yanick Paquette et Michel Lacombe lors de notre passage à La Gallery pour le lancement de The Return of Bruce Wayne #3.

Avec Batman Inc., Batman fera le tour du monde afin de dénicher des héros « Batmannesque » et d’augmenter la « Bat Family ».

La série sera disponible en novembre.

– Benoit Mercier

Comment se passer du point exclarrogatif ‽

Il y a quelques semaines, je vous ai parler du point d’ironie (؟) qui sert à démontrer le sarcasme dans une phrase et ainsi éviter les quiproquo.

Voici maintenant une nouvelle corde à votre arc de ponctuation : le point exclarrogatif inventé par Martin K. Speckter, d’une agence de publicité et symbole populaire dans les années 60.

Le point exclarrogatif, comme son nom fait foi, a pour fonction de ponctuer une phrase à la fois interrogative et exclamative. Il peut aussi démontrer de l’étonnement ou de l’incrédulité : « Est-ce que c’est lui ta blonde ‽ ». Finalement, il détermine aussi une question réthorique.

Faites-en bon usage.

– Comment-fais-tu-pour-être-Eric Gagnon ‽ (fausse réthorique)

Entretiens avec Alan Moore

L’auteur légendaire de Comic Books, Alan Moore, a accordé une entrevue à The Irish Times dans laquelle il déclare que malgré son amour pour le médium de la bande dessinée, il s’en éloigne de plus en plus.

Moore réitère son dégoût pour l’industrie américaine du Comic et y discute également de Dodgem Logic, un magasine qu’il a mis sur pied.
Lisez l’article ici.

Du côté de Wired, Alan Moore parle de Neonomicon, un Comic inspiré du bestiaire de H.P. Lovecraft, et de sa fascination pour les œuvres de cet écrivain.
Lisez l’article ici.

Alan Moore publiera bientôt Unearthing, basé sur sa nouvelle publiée dans London : City of Disappearances.

– Benoit Mercier

De muscles et de neurones.

C’est bientôt le retour en classe et je me suis demandé ce qu’auraient fait certains lutteurs s’ils n’avaient pas eu l’opportunité de performer dans les ligues majeures.

Les talents de communicateurs sont un atout dans le monde de la lutte professionnelle tel que le démontre Kofi Kingston (Kofi Sarkodie-Mensah) qui a fait ses études au Boston College.

Edge (Adam Copeland) aurait pu faire partie de la version radiophonique des Mystérieux étonnants, car il est formé en diffusion radio du Humber College de Toronto.

De son côté, Christopher Nowinski est un bachelier en sociologie d’Harvard qui, entre deux clés de bras, peut discuter de Durkheim et de l’école de Chicago. Malheureusement, sa carrière s’est terminer hâtivement par une commotion cérébrale. Il consacre maintenant sa carrière à l’étude des commotions dans le sport professionnel.

Finalement, la WWE, une compagnie impliquée socialement, croit en l’éducation en faisant des tournées des écoles et fait la promotion des institutions où ses vedettes ont étudié comme en fait foi cet article.

– Bac-Eric Gagnon

La fiction et les faits scientifiques derrière le sabre laser.

Karl Tate de TechNewsDaily et contributeur chez Newsarama présente une affiche démontrant la réalité et la fiction derrière les sabres laser de la Guerre des étoiles.

L’illustration vient accompagné de sources pour ceux et celles qui seraient intéressés à approfondir leurs recherches. Cliquez ici pour accéder à l’article.

Récemment, l’émission Physics of The Impossible abordait la même thématique à l’un de leur épisode. En voici quelque extrait

– Benoit Mercier

Judd Winick et la mort de Batman

Newsarama s’est entretenu avec l’auteur Judd Winick concernant Superman/Batman #76, un « One-Shot » qu’il a écrit afin de présenter la réaction de différents personnages de DC Comics à l’annonce de la mort de Batman.

Selon Winick et l’éditeur Eddie Berganza, aucun autre titre ou histoire n’a démontré la réaction immédiate de personnages importants de la vie de Bruce Wayne tels que Dick Grayson ou Tim Drake.

Vous pouvez lire l’entrevue de Judd Winick avec Vaneta Rogers de Newsarama ici.

Superman/Batman #76 sera en magasin le 23 septembre 2010.

– Benoit Mercier

Bande-annonce de Skyline

Voici la bande-annonce de Skyline, un film d’invasion extraterrestre qui semble rien n’avoir à envier à Independence Day…

Skyline est réalisé par Colin Struses et Greg Strauses les frères derrière le film Aliens vs Predoatr – Requiem. Le film est prévu pour le 12 novembre 2010.

– Benoit Mercier

L’avenir de Batman de la bouche de Grant Morrison

Le LA Times s’est entretenu avec Grant Morrison le concernant son travail sur les titres de Batman.

On y apprend en lisant l’article que le chevalier noir retrouvera sous peu son symbole classique avec un fond jaune. Selon Bleeding Cool, le retour à ce look plus conventionnel présage un changement de ton pour le personnage.

En effet, B.C. prétend que les périodes où Batman revêt le symbole jaune ont une atmosphère « Silver-Age » et positivent comparativement à celles du logo complètement noir, celles-ci seraient modernes et sérieuses.

Avec la nouvelle série Batman Inc., Batman fera le tour du monde afin de dénicher des héros « Batmannesque » et d’augmenter la « Bat Family ».

« Vous pouvez faire ce que vous voulez avec Batman» a déclaré Morrison. Vous pouvez faire la comédie, vous pouvez faire le Batman gai… tout cela fonctionne. C’est quelque chose d’intrinsèque au personnage. C’est si étrange et étonnant.»

« Rien de ce que j’ai fait avec Batman n’est pas si choquant que cela n’avait pas déjà été vu auparavant. J’ai essayé de dire aux fans: Ne vous inquiétez pas, il a déjà fait du voyage dans le temps, nous allons simplement le voir d’une manière plus conventionnelle, de façon plus terre-à-terre. »

« C’est un peu comme la « Bat Family », je suppose, à l’exception que la famille est très étendu dans ce cas si c’est à une échelle mondiale. Je dis aux gens de ne pas s’inquiéter. Batman peut le prendre. Il l’avait fait auparavant. »

– Benoit Mercier

Spider-Man The Musical

Réjouissez-vous fan de l’homme araignée, après plusieurs années d’attente, Spider-Man The Musical débutera sur Broadway juste à temps pour le temps des fêtes!

La pièce met en vedette Reeve Carney, Jennifer Damiano, Patrick Page, Evan Rachel Wood et Alan Cumming. Les paroles et la musique sont signées par Bono et The Edge du groupe U2, Julie Taymor quant est elle est à la mise en scène.

On estime les coûts de la production aux alentours de 50 millions de dollars américains.

Spider-Man Turn Off The Dark brûlera les planches de Broadway du 21 novembre au 14 décembre 2010.

– Benoit Mercier

La fin pour Daredevil?

Marvel nous envoie un teaser de Daredevil qui nous laisse craindre le pire pour le héros de Hell’s Kitchen.

Suite au événement de Shadowland,  l’accroche « The Birth of the Marvel’s Universe Greatest Villain » et les teasers d’un nouveau « Man Without Fear« , qu’arrivera-t-il à ce bon vieux DD?

Matt Murdock en villain? Changement d’alter-ego? Mort de Daredevil? (avec voyage dans le temps a l’aide d’un gun et des indices dans la Batcave?)

On attend novembre pour les réponses.

Chendevil

Les films adaptés de comics: un mal nécessaire?‏

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Pour écouter notre émission cette semaine, cliquer sur la photo en bas…

« Les films de super-héros sont présentement à l’agonie. Les gens en ont marre; ils sont exaspérés de se faire bombarder par des superproductions mettant en scène des personnages en collants dont l’ultime but est de faire du pognon »

Cette paraphrase nous provient de Matthew Vaughn, réalisateur de Stardust, Kick-ass et bientôt X-men:First class. Au delà du fait que le bonhomme va bientôt avoir fait trois films du genre, il ne faudrait pas perdre de vue qu’il est de prime abord un producteur avec un certain flair. Et si…il avait raison?

Ah oui? Vraiment? Faut-il donner du crédit à cette déclaration?

Cette semaine, le 7ème se penche sur la question. Loin de vouloir simplement nous porter à la défense du « genre », nous parlerons avec sérieux et détachement de nombreuses notions le concernant. S’il est actuellement mercantile au degré le plus absolu, la qualité des films est indéniablement au rendez-vous. Or, cette explosion ne s’est pas faite du jour au lendemain; c’est le fruit d’une longue évolution où de nombreux éléments hétérogènes se sont conjugués, en toute improbabilité.

Les films de « comic-books » ont toujours été là. L’explosion actuelle n’est qu’un retour particulièrement violent du balancier. Par ailleurs, elle ne se produit pas qu’aux États-unis; les autres nations possédant une grande tradition de bédé, nommément la France et la Japon, ne cessent de faire des adaptations de leur matériel.

L’émission de cette semaine entend bien vous prouver que la pérennité de ce genre n’est pas en danger. Il est responsable de tellement de navets et pourtant, les producteurs continuent depuis des décennies à le ranimer au seuil de sa propre mort. Anecdote: combien de producteurs ont dit que la « franchise » de Batman était morte? Depuis 1941, il y a une des vingtaine de films avec le personnage, dont quelques chefs-d’œuvre. Le genre n’est pas prêt de mourir, comme les héros dont il fait l’apologie.
Initialement adaptation de roman-feuilleton, ensuite de « pulp », il n’en demeure pas moins que les racines sont les mêmes. Nous apprenions d’ailleurs cette semaine que Kino allait sortir les DVDs des aventures complètes de Fantômas de Louis Feuillade (le 21 septembre). Pour les néophytes, ces films mettant en scène le plus grand vilain-antihéros de la littérature populaire française, inspiration directe de tellement d’archétypes de « méchants » de comic-books, datent de 1913! Vous croyez que la ferveur actuelle pour le genre y est pour quelques choses? Y’a des petites chances non?

Le sujet ne s’arrête pas là. Au delà des adaptations « directes », il faut considérer avec le même intérêt l’omniprésence des symboles, des archétypes provenant des comics qu’on trouvent au cinéma et ce, même dans des films n’entretenant que des liens passablement lointains avec les thèmes de base.

Un petit exemple…

Voilà de cela une petite paye, j’ai vu un film particulièrement intéressant intitulé The Last Time, un petit drame de mœurs de 2006 particulièrement bien écrit se déroulant dans le milieu de la haute finance. C’est avec Michael Keaton et Brendan FraserPas l’air très inspirant hein?
En regardant le film quelque chose de familier me saisie: il y a un je ne sais quoi de Batman chez le personnage joué par Michael Keaton (il y est d’ailleurs superbe). C’est un « cavalier noir » de la haute finance, solitaire et inquiétant. C’est une créature nocturne. Est-ce juste une impression ou a-t’on choisi Keaton précisément pour cette raison?
Brendan Fraser entre en scène. Difficile de ne pas penser à Superman. Élevé dans la Sud à grands coups de blé d’inde, idéaliste et un peu pataud. Il se formera un antagonisme amical entre les deux vendeurs, aux méthodes certes différentes mais qui ont au final le même but.
Tout ça pourrait tenir de l’élucubration d’un geek qui voit des références partout, même avec la fin du film, absolument digne d’un grand comic.
Or, tous mes instincts se trouvèrent récompensés en une seule scène anodine, où le personnage de Keaton regarde un calepin de croquis appartenant à son ami ,…et il trouve ce dessin:
Pour le geek, ce dessin aura tout de go une signification évidente, qui échappera aux autres spectateurs. Il provient littéralement d’un comic de Batman, l’opus d’Alan Moore intitulé The Killing Joke, où le Joker bousille la colonne vertébrale de Barbare Gordon aka Batgirl à coup de pistolet.Évidemment, la référence est infiniment subtile et ne sera saisie que par quelques geeks profondément morbides (c’est mon cas…).Dès lors, les spectateurs qui possèdent les référents peuvent se faire une idée très nette de ce qui va se passer dans la suite du film.
Vous voyez où je veux en venir. Des moments croqués dans des « vulgaires » comics sont maintenant cités délibérément comme s’isl faisaient partie du canon dit littéraire, dans des films qui n’ont rien à voir avec le sujet.
Des films qui vont emprunter aux archétypes de la bédé, de façon délibérée et subtile comme The Last time, on en retrouve désormais à la tonne.

Le cinéma adapté de bande-dessinée n’est pas prêt de disparaitre. On pourrait s’en tenir par ailleurs à une seule explication; n’en déplaise à tous les Marc Cassivi de ce monde, la prochaine génération de cinéaste sera geek, en long, en large et en travers. Du genre à faire passer Tarantino pour quelqu’un de sévère comme Antonioni.

Ah oui…au moment où j’écris ce papier, ‘Tino se fait approcher pour réaliser un « reboot » de The Shadow. The Shadow: personnage de pulp adapté à la radio par Orson Welles. Ce dernier refusa par la suite de faire une adaptation radio de Batman, prétextant vouloir en faire un film. C’était en 1940. On lui refusa l’adaptation, mais on lui donna carte blanche pour faire son premier film, d’ailleurs gavé à la moelle de référence à Batman…un petit truc nommé Citizen Kane (on a fait une émission complète sur ce sujet urgent et inconnu, ORSON WELLES: Fils de Pulp)

Comme l’a dit le poète: ’nuff said.

Star trek Vs Star wars: le meilleur du pire des deux!‏

Voici un article qui provient de Francis Ouellette, coanimateur au 7ième Antiquaire sur CHOQ.FM.

Venant en aux faits: l’antagonisme qui oppose les Trekkies aux Warsies est une chose bien étrange, assez divertissante tout compte fait et entretenue de toute part par des hordes de geeks de manière délibérée. Where’s the love?


Le 7ème entreprend aujourd’hui d’en finir avec cette guerre de nerds. Le sexe n’est pas suffisant (les Trekkies et Warsies baisent beaucoup selon les statistiques. Yeah right! Pas entre eux en tout cas) et cette opposition ne connaîtra jamais de fin. C’est le conflit Israelo-Palestinien des geeks. Pourtant, il est largement possible d’être fans des deux (oui,oui) sans trahir aucun des deux clans.
Plus d’un fan souffrant cache en lui le germe de cet amour interdit, inconsolable.

IT’S A TRAP!

Mais supposons qu’il faille faire un choix entre les deux? Lequel est le meilleur? Tous les angles ont déjà été discuté sur le sujet et à fond. Sauf un, à notre connaissance, et c’est sur ce sujet bien précis que le 7ème veut se pencher.

Laquelle des deux franchises a fait le truc le plus mauvais?
Vous voyez où on s’en va pas vrai?
Ce sera donc un combat épique, homérique entre nos deux choix de prédilection, que nous commenterons allègrement: le cultissime STAR WARS:HOLIDAY SPECIAL (1978), bouse télévisuelle musicale de variété (genre de Bye Bye de l’espace) où la famille de Chewbacca attend patiemment le retour à la maison du patriarche pour célébrer le Life Day (le Thanksgiving intergalactique). Mais l’Empire guette…Tous le monde est là et Princesse Leia est tellement high qu’elle doit s’accrocher aux poils de Chewie pour chanter. Oui oui…elle chante. (Cochonne!)
Un vrai festival de Grognements wookie sans sous-titres. Génial! RUaarARGH! Hutt hutt!

Pour Star trek, le choix aussi est clair. Outre le premier épisode de la troisième saison Spock Brain, le prix revient à STAR TREK V:THE FINAL FRONTIER aka the Shat Shit Show. Espèce de cochonnerie sans nom oubliant des décennies d’histoire pour célébrer la bédaine de Kirk sous tous ses angles, on y grille des guimauves, littéralement, Uhura danse vicieuse 20 ans en retard, on fait de l’équitation, on court après Dieu (encore littéralement) et on se bat contre le ridicule grand frère de Spock. C’est allé trop loin!

Deux choses vraiment chouettes cependant dans le deux cas: Star Wars:Holiday special est la première apparition officielle et canonique de Bobba Fett et même cette merde ne peut lui retirer son cool . Dans le cas de Star trek V:the Final frontier, c’est la présence d’un cinquième visage ajoutée au Mont Rushmore, celui d’une présidente noire. Halfway there!

Bref, soyez au rendez-vous de cette émission légendaire ici.


Live long and prosper and may the force be with you.