Mystérieux Étonnants #423Fantastic Four (2015)

Cette semaine, Miles Teller, Kate Mara, Michael B. Jordan et Jamie Bell incarnent les nouveaux membres des Fantastic Four dans le film de Josh Trank et de la 20th Century Fox. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la pop culture, jeux vidéos, BD, films, télévision, etc.

Diffusion originale: 10 août 2015
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Fantasia 2015 – Le palmarès de la 19e édition

téléchargement (1)Après 23 jours de belles folies cinématographiques, la 19e édition de Fantasia tire malheureusement à sa fin. C’est l’heure des bilans (et de commencer à compter les 300 quelques dodos jusqu’à la vingtième). Et de la remise des prix. Voici justement le palmarès complet :

Prix Cheval Noir – Longs métrages 

Cheval Noir du meilleur film :
Tag (de Sion Sono)

Meilleur réalisateur :
Malik Bader pour Cash Only

Meilleur scénario :
Tomoe Kanno pour La La La at Rock Bottom

Meilleur acteur :
Subaru Shibutani pour La La La at Rock Bottom

Meilleure actrice :
Reina Triendl pour Tag

Mention spéciale :
Tag (de Sion Sono) pour sa créative, surprenante et incroyable scène d’ouverture meurtrière.

… … …

Prix Satoshi Kon pour l’excellence en Animation :

Prix Satoshi Kon du meilleur long métrage d’animation :
Miss Hokusai (de Keiichi Hara)

Mention spéciale :
Possessed (de Sam), pour son hommage ludique au cinéma d’horreur.

Prix Satoshi Kon du meilleur court-métrage d’animation :
Missing One Player (de Lei Lei)

Mention spéciale :
Ghost Cell (d’Antoine Delacharlery), pour son excellence technique et visuelle.

Prix Satoshi Kon pour le meilleur court-métrage familiale :
Une Histoire D’ours (de Gabriel Osorio)

Mention spéciale :
La Moufle de Clémentine Robach, pour son charme, la beauté de son animation et son histoire.

… … …

Prix du public :

Meilleur long métrage asiatique :
Or – Love and Peace (de Sion Sono)
Argent – Poison Berry in My Brain et A Hard Day
Bronze – Robbery

Meilleur long-métrage européen ou des Amériques :
Or – Therapy for a Vampire (de David Ruhm)
Argent – Marshland
Bronze – Børning; Turbo Kid » et Shamer’s Daughter

Meilleur long-métrage canadien ou québécois :
Or – Turbo Kid (de Anouk Whissell, François Somard et Yoann-Karl Whissell)
Argent – Bite et Demolisher
Bronze – Limoilou

Meilleur long-métrage d’animation :
Or – Miss Hokusai (de Keiichi Hara)
Argent – Possessed
Bronze – The Case of Hanna and Alice

Meilleur documentaire :
I Am Thor (de Ryan Wise)

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Fantasia 2015 – Anima State

001Pour l’être montréalais que nous sommes, on se doit de critiquer le film pakistanais Anima State plus comme un objet de curiosité que comme un simple film car il y a trop de références historiques et culturelles qui nous échappent en ces 80 minutes où l’on découvre un Pakistan qui nous est insoupçonné. Mais, on se doit aussi de saluer le culot et l’audace de son réalisateur (Hammad Khan) qui souhaitait par cette œuvre mettre en pleine figure de ses compatriotes toute la laideur de la société pakistanaise moderne; il s’en prend aux médias, aux politiciens, quelque peu aux Talibans… et à tout le reste. (On voit même le personnage se masturber devant la victoire pakistanaise lors de la Coupe du monde de cricket, l’un des rares aspects que tous les pakistanais (peu importe leur âge, leur sexe ou leur classe) glorifient.)

Anima State est en quelque sorte un essai audiovisuel subversif sur le passé, le présent et le futur d’un pays en mal dans lequel on y retrouve un homme sans visage qui perpètre une série de meurtres impunis visant des gens de toutes les sphères de la société. En fait, il est recouvert de bandages pour, son propre dire, empêcher sa tête d’exploser. On ne sait pas qui il l’est, d’où il vient; mais c’est parfait, il pourrait être n’importe quel jeune pakistanais tant il agit par la colère de toute une génération de désœuvrés.

La violence en ce film est comme les sentiments de l’antihéros (dont on n’entend jamais le nom), détachée. Les spectateurs en sortent ainsi tachés de sang sans toutefois en être troublés.

Ce film underground ne suit pas une structure de scénario classique, il vire même en œuvre abstraite vers la fin. Malgré l’absence de réels repères cinématographiques et culturels, on passe un bon moment en l’écoutant. Cette thérapie-choc a un petit côté humoristique, presque bon enfant, punk même, qui fait tout son charme. Et malgré son fort côté pakistanais, l’œuvre à l’image de son réalisateur qui vit maintenant à Londres, demeure assez occidentale.

Enfin, à la toute fin, sans vraiment brûler de punch, le cinéaste est en quelque sorte démasqué, il devient un peu fou et il est pourchassé. Image de ce qui l’attend suite à la parution de ce film interdit au Pakistan? Pas nécessairement, mais cela amène une quelconque mise en abyme fort intéressante.

P.-S. On peut en découvrir un peu plus sur ce film et son réalisateur dans cette entrevue donnée l’an passé :

– ‘xim Sauriol

Mystérieux Étonnants #422Wytches

Cette semaine, la famille des Rook doit composer avec son lourd passé et des forces paranormales dans la série Wytches d’Image Comics de Scott Snyder Artist et Jock. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la pop culture, jeux vidéos, BD, films, télévision, etc.

Diffusion originale: 3 août 2015
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Fantasia 2015 – The Blue Hour

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Rares sont les œuvres thaïlandaises qui se rendent jusqu’à nous; en pensant rapidement, on pourrait ne nommer que le film d’arts martiaux Ong Bak et quelques court-métrages publicitaires fort émouvants qui connaissent un certain succès sur la toile. The Blue Hour d’Anucha Boonyawatana, qui fait actuellement le tour des festivals dont Fantasia et la Berlinale, rejoint non seulement ce groupe d’exceptions, mais il nous surprend par son genre : un drame d’horreur homosexuel.

Onthakan (son titre originale) présente les (més)aventures de Pam, un adolescent gai qui se fait battre par ses confrères de l’école et qui se fait rejeter par sa famille. Il trouve refuge dans les bras du mystérieux Phum qu’il a rencontré sur l’internet et dont ils se donnent rendez-vous dans une piscine abandonnée qui serait, selon ce dernier, hantée par des esprits. Leur relation se développera plus loin que la simple aventure d’un soir promise et ils retourneront à cette piscine qui deviendra de plus en plus effrayante. Enfin, le tout prend une tournure encore plus noire dans un dépotoir lorsque la soif de vengeance fait surface. (Le drame plane au-dessus de Pam comme un vautour dans ce film aux cinquante teintes de bleu.)

The Blue Hour est une œuvre intimiste où l’horreur demeure des plus fines, mis à part pour un quart de seconde. En fait, tout dans ce film est suggérés plutôt que montrés (comme les rares scènes de sexe) et plus le récit avance, plus on progresse dans les eaux troubles du suspense sans jamais, au grand jamais quitter toutes les sortes de tensions.

Le jeu des acteurs est correct, mais les côtés techniques sont plus que maîtrisés. Et le choix des décors est plus que réussi; outre les diverses tensions, le film repose beaucoup sur ces lieux.

The Blue Hour est un film parfait pour le circuit des festivals et une superbe carte de visite pour son audacieux réalisateur (et coscénariste) dont il s’agit de son premier long métrage. Malheureusement, le rythme lent et la longueur excessive du film (96 minutes alors que le tout aurait pu être une dizaine de minutes plus courtes) et la promesse d’une véritable horreur qui ne se matérialise pas font de cette œuvre non pas une œuvre à éviter, mais qu’à considérer. Malgré tout, The Blue Hour se mérite une belle note.

– ‘xim Sauriol

Mystérieux Étonnants #421FDL et Podcast au Québec

Cette semaine, on reçoit Éric Boisvert, programmateur au festival Fantasia et « l’ex-nerd » François Dominic Laramée afin de discuter de la situation du podcast au Québec. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la pop culture, jeux vidéos, BD, films, télévision, etc.

Diffusion originale: 27 juillet 2015
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Fantasia 2015 – Deadman Inferno

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Les zombies sont partout depuis quelques années. Des jeux vidéos en passant par le cinéma et la bande dessinée et sans oublier la populaire télésérie The Walking Dead. Malheureusement, cette surabondance de morts-vivants se traduit parfois par une fatigue. À défaut d’exploiter le genre d’une manière originale et divertissante, il est facile de tomber dans le « remâchage » de vieux clichés qui n’apportent, finalement, rien de nouveau.

Deadman Inferno de Hiroshi Shinagawa évite les pièges qu’offre habituellement le « Zombie Movie ». S’il arrive parfois que le récit emprunte aux codes qui sont si chère à ce type cinématographique, ce n’est que pour y rendre hommage avant de les amener dans une tout autre direction. Le résultat est un cocktail explosif idéal pour les amateurs de Fantasia où l’hyper violence côtoie l’humour et les situations rocambolesques.

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Fantasia 2015 – Princess Jellyfish

princess jellyfishLes « geeks » sont une race à part, tout le monde le sait. Ces êtres intenses, obsédés par un sujet qui les passionnent plus que tout au monde et qui souvent semblent vivre dans un univers différent du reste de la planète. Tsukimi est une « geek » de méduses; depuis sa plus tendre enfance elle est fascinée par ces êtres aquatiques gracieux qui semblent éthérés et presque surréels. Elle habite une maison remplie d’autres de son espèce; une « geek » de train, une fille qui adore les items traditionnels japonais, une autre qui est obsédée par un texte historique chinois d’époque… Les filles cohabitent à merveille mais ne fonctionnent pas si bien à l’extérieur des murs de la maisons, là où les humains fabuleux (jolis et normaux) vivent.

Un soir, en tentant d’aborder un bel être humain dans le but de sauver une méduse dans une animalerie, Tsukimi fait la rencontre de Kuranosuke, une jeune fille absolument superbe, avec un sens de la mode irréprochable. Naturellement, Tsukimi est immédiatement pétrifiée (littéralement) par Kuranosuke, d’autant plus qu’elle découvrira rapidement que sa nouvelle amie est en fait… fils de politicien! Les malaises et les quiproquos déferlent mais Kuranosuke gagnera rapidement le coeur de toutes les filles de la maison est les aidant à contrer un projet municipal qui raserait leur demeure.

Tenter d’adapter une série animée en prise de vue réelle n’est pas une tâche simple et le résultat dépend très souvent de la capacité du réalisateur à saisir et reproduire l’esprit du matériel original. La série Princess Jellyfish est adorable et permet à quiconque s’est un jour senti dans la marge de la société de se retrouver dans le personnage de Tsukimi. Le film abonde dans le même sens: on suit son développement émotionnel avec intérêt et on ressent ses petites victoires un peu comme les nôtres. Malgré quelques longueurs, on s’amuse beaucoup grâce à l’humour très naïf et aux personnages attachants. Reste qu’on a droit ici à une comédie romantique on ne peut plus typique et le ton un peu ringuard n’est définitivement pas pour tout le monde. La plus grande déception selon moi est la très belle relation qu’on voit grandir entre les deux personnages principaux mais qui, ultimement, ne nous offre pas la satisfaction émotionnelle qu’on recherche dans ce genre de cinéma. Tout de même un film léger et agréable, qui vous décrochera sans doute un sourire. Une bonne raison d’aller également découvrir la série animée!

Fantasia 2015 – Jeruzalem

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S’étant fortement inspiré du Livre d’Ézéchiel, troisième de l’Ancien Testament, dont son passage La Vallée des Ossements, les frères Yoav et Doran Paz ont créé une version 2.0 de l’Apocalypse dans le film d’horreur israélien Jeruzalem.

Filmé illégalement ou avec un permis de documentaire dans certains des lieux les plus Saints de Jérusalem, et donc de la planète tout entière, on y retrouve trois jeunes touristes américains qui y sont durant le Yom Kippour. Leur timing est plus que fâcheux puisqu’une des portes de l’Enfer s’ouvrira en ce soir-là, ramenant les morts à la vie dans une forme mi-ange-mi-zombie (et ainsi que d’autres monstres à la King Kong et Marshmallow Man qui sont inutiles au récit). Nos héros se retrouveront alors prisonniers de la Vieille Ville qui est mise en quarantaine par l’Armée et ils devront faire tout pour survivre. Si c’est possible.

Le film est raconter entièrement de la perspective des lunettes Google Glass endommagées d’une des personnages et s’ajoute à cela une utilisation inspirée des applications de géolocalisation, de médias sociaux et de reconnaissance faciale qui amène une approche narrative innovatrice, mais qui peut repousser certains spectateurs. Le tout permet de nombreuses situations amusantes et un plan final de génie.

Bien que les véritables fans d’horreur n’y trouveront pas leur compte, car ce n’est pas bien épeurant; qu’on y retrouve bon nombre de clichés et d’incongruités (comme le fait que la maison au New Jersey a des palmiers); et que les nombreuses gimmicks utilisées par les frères Paz sont plus qu’évidentes, on passe un très bon temps à l’écoute de ce film qui ne saura sûrement pas réellement plaire aux critiques, mais qui rejoindra à coup sûr un large public. (Mais, tous s’entendront que ces cinéastes sont forts, qu’ils ont un talent évident.)

Enfin, étant le tout premier film d’horreur israélien présenté à Fantasia en 19 années, le tout amène un vent de fraîcheur tant sur le festival que sur cette riche cinématographie nationale qui baigne trop souvent dans les drames (de guerre, de religions ou familiales). Mais, Jeruzalem est-il réellement un film israélien? On pose la question, car les frères Paz semblent avoir fait tout en leur possible pour que ce soit une œuvre internationale. Et ils ont réussi!

– ‘xim Sauriol

Fantasia 2015 – Observance

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Avec Observance, le réalisateur australien Joseph Sims-Dennett met en scène la descente aux enfers de Parker (Lindsay Farris), un détective privé chargé de surveiller Tenneal (Stephanie King), une mystérieuse jeune femme aux prises avec des problèmes de violence conjugale. Installé dans un appartement en face de celle-ci, Parker doit noter les faits et gestes de sa « cible », sans jamais intervenir, puis les rapporter à son supérieur. Or, la santé mentale de l’homme est critique ayant perdu récemment son fils unique. Prit dans le logis délabré qu’il occupe le temps de sa mission. Parker commence à être témoin de phénomènes étranges dans l’appartement de Tenneal. Des phénomènes qui bientôt feront échos autour de lui.

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Fantasia 2015 – Raiders!: The Story of the Greatest Fan Film Ever Made

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Qui n’a jamais rêvé d’être un héros de films d’action ? D’incarner le personnage principal d’une grande épopée, d’une aventure qui nous entraine dans des contrées inexplorées. Jeune enfant, il suffit d’un conte, d’une histoire ou d’un long métrage et notre imagination prend le dessus et nous y transporte.

« Raiders!: The Story of the Greatest Fan Film Ever Made » de Jeremy Coon et Tim Skousen est autant un documentaire sur un groupe de jeunes amis qui tentent de recréer scène par scène «Raiders of the Lost Ark» qu’une tentative de recapturer cet enfant intérieur. C’est une lettre d’amour à l’amitié, celle qui traverse les âges, celle à laquelle on revient une fois adulte et celle qui, comme le môme que nous étions, ne nous quitte jamais vraiment.

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Fantasia 2015 – Ojuju

OjujuScénario quasi improvisé, direction photo mal foutue, budget inexistant, maquillages ridicules, acteurs sans réel talent (hormis l’attachant Gabriel Afolayan), etc., tout ça fait d’Ojuju un mauvais film en tous points. Mais, il n’en demeure pas moins, qu’étant projeté sur grand écran et à Fantasia de surcroît, que l’on vit, par son écoute, une véritable expérience cinématographique qui nous était jusque-là insoupçonnée et dont on ne regrette vraiment, mais alors là, vraiment pas d’avoir vécu. (Les nombreux éclats de rires dans la salle rendaient le tout encore plus jouissif.)

Ojuju transporte les films de zombies dans la réalité exotique et tiers-mondiste d’un bidonville surpeuplé de Lagos, au Nigéria. On y retrouve Romero (Gabriel Afolayan, justement), un stoner qui essaie de se reprendre en main puisque sa copine est enceinte et aussi, bien sûr, se sortir de son quartier malfamé. Mais, après que le revendeur de drogue Fela et son comparse Gaza furent mordus par un homme qui semblait n’être qu’un simple ivrogne, Romero devra se prendre en main beaucoup plus vite que prévu et sortir vivant de son quartier qui est ainsi devenu infesté de morts-vivants. (D’entrée de jeu, on apprend que plus de 70 000 000 de Nigérians n’ont pas accès à de l’eau potable. Voilà ce qui serait la cause de cette épidémie de zombies.)

Après l’Inde, le Nigéria est le deuxième plus grand producteur de cinéma au monde, et Lagos en est le cœur. Mais, rares sont les œuvres de Nollywood qui sortent des frontières subsahariennes. Ojuju fait figure d’exception ayant même eu une critique dans le Hollywood Reporter, où l’influente publication prédit tout de même de grandes choses pour son réalisateur et scénariste C.J. « Fiery » Obasi qui, malgré l’absence de moyens, démontre une ambition qui semble ne connaître aucune limite. On peut dire la même chose de son film.

Enfin, Ojuju est une œuvre parfaite pour découvrir le cinéma à la Nollywood et pour découvrir des réalités africaines qui nous éloignent parfaitement des capsules à la Vision Mondiale ou des rares et sombres actualités du Continent Noir qui parviennent jusqu’à nous. Et, pour le Nigéria plus précisément, de nous éloigner des incessants déversements et autres problèmes liées à l’extraction du pétrole et des massacres de Boko Haram.

P.-S. Il faut ajouter que la finale du film est parfaite, et ce, aussi bien pour ce qu’il arrive à Romero que pour la scène bonus que l’on y retrouve. On n’en dit pas plus.

– ‘xim Sauriol

Mystérieux Étonnants #420Ant-Man

Cette semaine, on reçoit Nicolas Archambault, programmateur au festival Fantasia. On discute également en fin d’émission du plus récent film de Marvel Studios, Ant-Man du réalisateur Peyton Reed mettant en vedette, Paul Rudd, Michael Douglas et Evangeline Lilly. Bien sûr, comme à l’habitude, nous vous partageons également les dernières nouvelles sur l’univers de la pop culture, jeux vidéos, BD, films, télévision, etc.

Diffusion originale: 20 juillet 2015
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Fantasia 2015 – Mon premier Fantasia

bannièresitePour une première année (et pour un public dont plusieurs n’ont pas encore fait leur première année), le festival Fantasia se lance dans une opération de charme envers les familles avec la tenue de Mon premier Fantasia qui présente des sélections de courts-métrages pour enfants.

Cela peut paraître étonnant venant de Fantasia, après tout, on associe habituellement ce festival avec du trash, du gore, de l’étrange… avec des films pour un public mature et averti. Mais, après plus de 18 éditions, plusieurs des cinéphiles qui suivent le festival depuis un bon nombre d’années ont maintenant des enfants et ils souhaitent leur partager leur amour du cinéma à la Fantasia.

Les différentes sélections d’œuvres familiales qui sont présentées visent les 7 à 77 ans, mais elles ont été créées en pensant à un public de 6 à 14 ans sans que le tout soit « bébé lala » pour que les parents puissent tout aussi bien s’amuser. [Et ça marche, j’y ai été sans enfant et j’ai passé un très bon temps.]

Ce qui est bien c’est que le tout est tout à fait gratuit et que cela a lieu au Musée McCord, ce qui permet de (re)découvrir cette institution.

Voici les prochaines représentations et leur description :

Mon Premier Fantasia au Musée McCord – Carte blanche à l’Office national du film
Lundi le 20 juillet à 12 h 30, 14 h et 15 h 30.

Ce programme est une carte blanche offerte à Julie Roy, productrice exécutive au studio d’animation français de l’ONF, qui compte à son actif plusieurs oeuvres couronnées de nombreux prix nationaux et internationaux. Dans le cadre de cette carte blanche. Julie Roy proposera une sélection parmi les meilleurs courts réalisés en animation image par image (stop motion).
Tous les films sont en français ou sans dialogues.

Mon Premier Fantasia au Musée McCord – Programme international 2
Samedi le 25 juillet à 12 h 30, 14 h et 15 h 30.

Au programme, 10 courts animés récents venant des quatre coins du monde, dont l’Allemagne, le Brésil, le Chili, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, les Pays-Bas, la Russie et la Suisse.
Tous les films sont en français ou sans dialogues.

Mon Premier Fantasia au Musée McCord – Programme québécois
Lundi le 27 juillet à 12 h 30, 14 h et 15 h 30.

Ce programme, entièrement composé de films québécois, propose 19 courts métrages ou micro-courts récents, certains animés, d’autres avec des acteurs, tous présentés dans le but de vous divertir. Vous y verrez notamment quatres épisodes de l’adorable série Camille raconte et trois sélections familiales de l’Office national du film.
Tous les films sont en français ou sans dialogues.

Et voici, en exemple, un court-métrage qui a été présenté, lors de la projection du Programme international 1, le samedi 18 juillet dernier.

– ‘xim Sauriol

Fantasia 2015 – Deathgasm

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Cette comédie d’horreur néo-zélandaise nous faire suivre un jeune fan de Heavy Metal. Suite à la mort de sa mère monoparentale Brodie est envoyé, tel un Harry Potter à manteau de cuir, vivre avec la famille de son oncle très religieux. Pour ajouter à l’horreur de la situation, son cousin est un sportif style joueur de football amateur d’intimidation qui se met immédiatement à l’oeuvre pour ruiner la vie déjà misérable de Brodie. Rien n’est franchement mieux à l’école; les gens sont ennuyants, les belles filles n’en ont que pour pour les jocks et Brodie se retrouve enrôlé dans une partie de Donjons & Dragons avec deux tronches, malgré lui. Ce n’est que lorsqu’il fera la rencontre de Zakk, un metalhead endurci. Les deux deviennent amis instantanément et décident de former un groupe de métal qu’ils nomment Deathgasm. Le métal, c’est bien connu, a une réputation de « musique du diable », capable de posséder ceux qui la jouent et l’écoutent. C’est naturellement de la foutaise… mais si c’était vrai?

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